Le gouvernement veut que les magasins puissent ouvrir neuf dimanches par an au lieu de trois actuellement. Et davantage encore dans les zones touristiques. Une évolution bien modeste mais qui suffit à susciter de vives critiques. Pour en débattre, il y a quelques semaines, La Libre entreprise avait donné la parole à Roger Mené, le président (à vie ?) de l’Union des classes moyennes et Jan Moens de la CGSLB, le syndicat libéral. Leurs arguments se rejoignaient étrangement.
Lorsque les partenaires sociaux et autres groupes de pression sont unanimes, on demande trop rarement l’avis des citoyens. Selon une étude très récente, 72 % des Bruxellois, 65% des Wallons et 62% des Flamands y sont favorables. Et davantage encore les jeunes (84% chez les moins de 34 ans).On constate par exemple que les librairies ouvertes rencontrent un vif succès. Beaucoup de professions travaillent déjà parfois le dimanche. Et la mesure gouvernementale est incontestablement favorable à l’emploi et à la croissance : un argument non négligeable chez nous.
Certains, par exemple sur le forum de La Libre, y voient une menace contre notre mode de vie. Le secrétaire d’Etat Vincent Van Quickenborne, qui a commandé l’étude, rappelle que personne n’est obligé d’ouvrir son magasin le dimanche. Dans les nombreux pays où les horaires ne sont pas réglementés, l’atmosphère reste plus tranquille le dimanche que la semaine, mais la ville y gagne en convivialité. Chez nous, le centre des villes y est souvent triste. Et voir des magasins fermés dans des zones arpentées par des touristes étrangers m’a toujours semblé une aberration.
cactus,
j'ai l'impression que tu renvoies là à des choix personnels... On sait tous plus ou moins qu'on peut pas tout avoir, avoir un métier captivant et passionnat avec des responsabilités et en même temps profiter un maximum de sa famille. Je suis jeune mariée, mon mari effectue régulièrement des gardes le week-end, kou bosse tard le soir parce qu'il veut quelque part "monter". Je respecte son choix, mais quand il se plaint de pas avoir assez de temps, je lui rappelle qu'il s'agit d'un choix qu'il a fait, et que quand on aura des enfants plus tard, ce sera à lui de choisir le temps qu'il veut consacrer à sa famille, quitte à être moins bien placé...
Rédigé par : annick | 09 mai 2006 à 15:34
Je partage le point de vue de Annick....
Rédigé par : Promethee | 10 mai 2006 à 07:26