Débat passionnant ce lundi lundi 8 mai 2006 à Mots-Croisés (France 2) .
Relevons dix points mentionnés :
1. Le pic pétrolier n’est pas pour demain mais est inéluctable à l’horizon 2040;
2. Il faut se préparer dès maintenant : économie d’énergie (isolation des habitations, énergie solaire, voiture hybride), recherche fondamentale sur les supra-conducteurs moins énergivores et, pourquoi pas, fusion nucléaire ;
3. Dire la vérité : le pétrole restera cher. On peut conserver un mode de vie confortable en consommant moitié moins. Mais la civilisation née de l’énergie bon marché fait partie du passé ;
4. Envisager une taxe flottante sur le pétrole. En cas de prix très élevé, elle baisse et vice et versa. Pour soulager les ménages.
5. Les puissances émergentes – Chine, Inde – ne pourront bénéficier comme l’Europe d’un siècle d’énergie bon marché. Et elles risquent de choisir la facilité : le charbon, énergie très polluante mais facile à extraire ;
6. La raréfaction du pétrole peut mener à des guerres de grande envergure et au chômage de masse;
7. Les multinationales pétrolières ne se partagent « que » 15% des recettes ; le prix élevé du pétrole enrichit les pays producteurs. Ils importent massivement des biens et des services des pays consommateurs, ce qui concourt à la croissance économique mondiale ;
8. Manne pétrolière n’entraîne pas puissance économique. Exemple, le Nigéria, le Tchad...
9. Le prix élevé du pétrole ne sert pas particulièrement le terrorisme international ;
10. L’utilisation plus importante du gaz naturel dont les réserves sont plus importantes que celles du pétrole, nous donnerait le temps nécessaire à s’adapter.
Il faut anticiper l'après pétrole, même si l'incertitude règne. Au début des années 70, le club de Rome avait - déjà - prédit la fin du pétrole ... pour l'an 2000.
@ pijean
C'est une solution, en effet.
En réalité, on cherche à ma connaissance dans deux directions:
1. Les ogm. Et là, le "principe de précaution" européen donne l'étendue de sa connerie.
2. Les moteurs. Ca commence aussi. Faut savoir que la majorité des moteurs utilisés fabriqués reposent sur une technologie datant des années 50. Rien de neuf dans le domaine depuis longtemps.
Rédigé par : alex | 12 mai 2006 à 15:28
@E.G. Simon:
J'ai lu dans diverses sources que Lomborg était connu pour ses études farfelues.
Ceci dit je ne sais pas si c'est vrai.
Rédigé par : Alex | 12 mai 2006 à 15:30
@ E.G
Quitte à vous rendre encore un peu plus vindicatif, je pense que le mode de pensée écologique (et je ne parle pas des agitato-altermondialistes)est plus contrariant que votre solution tout au nucléaire. Mais il me plait beaucoup plus. Et de grâce, ne me sortez pas vos diplômes comme caution de votre clairvoyance scientifique, j'ai les miens ;o)
Rédigé par : Krakou | 12 mai 2006 à 15:47
@alex:
Les ordinateurs aussi reposent sur une technologie des années 50!
OK pour les moteurs, mais comparez un moteur diesel première génération avec les tous derniers injecteurs-rampe commune turbo etc etc, on parle toujours de compression mais le rendement est sensiblement différent, donc pas d'accord lorsque vous dites "Rien de neuf".
Rédigé par : Alex | 12 mai 2006 à 15:47
Pour que les références sérieuses intéressent:
Berger A. and M.F. Loutre, 2006. De la théorie astronomique au réchauffement global. Dans : L’Homme face au Climat, E. Bard (ed.), pp. 15-33, Collège de France, Editions OdileJacob
http://www.astr.ucl.ac.be/index.php?page=PublicationASTR
"Le réchauffement global du XXe siècle et les projections pour les siècles à venir nous interrogent à plus d’un titre. Immanquablement, le réchauffement aura des incidences sérieuses sur notre environnement et sur la société en générale. Mais son ampleur prévue pour les décennies à venir pose la question de savoir si la modification profonde du système climatique ne va pas laisser des traces aussi à l’échelle des prochains millénaires"
André Berger: http://www.astr.ucl.ac.be/index.php?page=berger%23HomePage
Vous pourrez ainsi lui poser toutes les questions que vous souhaitez.
Rédigé par : Jean-Philippe | 12 mai 2006 à 15:48
Nous vivons le dernier siècle de l'énergie fossile, c'est certain. Même en trouvant de nouveaux gisements, la consommation est telle que la disparition de ces énergies est inscrite avant 2100. L'Amérique a déjà fabriqué toute une série de nouveaux moteurs, a fait breveter ses inventions (en Californie principalement), et n'attend que le signal positif de leur gouvernement pour inonder le marché de leurs innovations. Alors si on ne veut pas être à la traîne en Europe, il est temps de s'y mettre.
Rédigé par : joel | 13 mai 2006 à 05:38
@ Alex
Voui, voire les algèbres de Boole, donc vieux de plusieurs siècles! :-)
Cela dit je suis d'accord avec vous.
Rédigé par : alex | 13 mai 2006 à 10:58
@Alex et alex
Et surtout l'architecture Von Neumann
Rédigé par : pijean | 13 mai 2006 à 13:22
@ Bien-aimé Krakou, et verts copains,
"ne me sortez pas vos diplômes comme caution de votre clairvoyance scientifique, j'ai les miens ;o)"
Je ne vous les demande pas.
A) La SCIENCE ne peut exister sans le DOUTE. Beaucoup l'ont dit avec scrupules et honnêteté dans le passé. D'ac? Aujourd'hui, on trouve des prétendus savants (ou imposteurs) en grand nombre: un joli scoop issu de L.L.N. et de liens USA en a révélé la méthode il y a qq. années. Un chercheur coréen "en clonage" vient encore de se faire condamné après avoir été scientifiquement pris au sérieux durant une période, etc...
B) Les dogmes propagés en matière de climat n'admettent PAS le doute, ni la remise en cause, ils les écrasent. Et ce, grâce à des distorsions introduites par l'appui sur la sphère politique (Programmes R&D de l'U.E. = des miads €€€ à glaner) mais aussi un recours systématique au lobbying via des ONG. Dernière anecdote coquine: cette "prestation" de la jeune dénudée de l'ONG Greenpeace devant les chefs d'Etats-Membres lors des débats avec alter-ego latino-américains. Tient (photo), vous avez remarqué qu'à son jeune âge elle fait déjà dans la cellulite? Probablement parce qu'elle ne bouffe pas au Bio?
C) Plus sérieusement, nous attendons une attitude circonspecte de la part "d'experts" et des PREUVES (chiffrées, indéniables) sur les dires que vous & consorts défendez avec tant de conviction. Nous dire (matraquage à destination du grand public), qu'à la grosse louche, la température moyenne du globe va grimper de 1,2 à 5° d'ici la fin du siècle et le niveau des mers s'élever de 50 à 100 cm relève de la spéculation. Elle démontre déjà une marge confort sur des résultats de multiples "modèles mathématiques" que vos gourous se flattent d'avoir conçus et exécutés. Modèles dont la validation (et les hypothèses restreintes) reste aujourd'hui du domaine de l'alchimie (je ne parle pas d'observations ponctuelles, faites à des endroits spécifiques du globe, mais bien des conséquences pronostiquées).
Au fond, la T° moyenne du globe, c'est quoi pour moi qui serait un "agneux"?
Et si la T° s'accroît (= un fait avéré), quelle en est la part réelle attribuable (des chiffres SVP):
1) aux méfaits + gaspis énergétiques d'origine humaine? Quels en sont les effets-temps (retard/inertie)
2) aux activités de phénomènes solaires non encore mesurées/modélisés?
3) à l'activité volcanique et ses énormes dégagements de chaleur liés (terrestres et sous-marins)?
4) à des raisons de climat à +- long cycle, encore si peu observée, et leurs causes ... après ces multiples carottages de glaces à N endroits de la planète, dont on tire des observations déconcertantes?
5) des raisons encore inconnues mais non théorisée, donc non-modélisées?
6) quand des chercheurs N-Z ont défendu la thèse de ce que la masse et la densité des gaz industriels libérés sur terre ne pouvait tout expliquer des comportements de plaques en haute atmosphère et "effet de serre" largement matraqué par les journalistes... Qu'en penser?
7) etc. Doutes sans réponses probantes
>>> FACT: Climate Changes are invevitable, and cyclical, and recurrent, and unpreventable. <<<
Qq. avis échantillonnés de personnes "CONTRARIANS"?
Science, Politics, and Death The New American - June 14, 2004 - Vol. 20, No. 12
http://www.oism.org/news/
Courtesy NASA/TRACE: The real culprit in "global climate change" is the sun: Long-term studies document that fluctuations in the intensity of solar radiation are closely correlated with warming and cooling trends in the Earth's temperature. These facts are scrupulously ignored by those determined to use the "global warming" myth to destroy industrial civilization.
= = =
http://www.enterstageright.com/archive/articles/0301satanicgasses.htm
= = =
http://www.freerepublic.com/forum/a3ae1c76f63fd.htm
= = =
Global warming: Lies, lies, damnable lies!
Http://www.enterstageright.com/archive/articles/0301globalwarming.htm
Pas convaincu? Moi non plus, mais dans l'autre sens ... C'est ma modeste posture de SCIENCE
Rédigé par : E. G. Simon | 13 mai 2006 à 16:15
Il y a une chose ABSOLUMENT certaine: les activités humaines envoient des quantités astronomiques de gaz carbonique, un des gaz qui contient la chaleur sur Terre.
Au plus il y a de ces gaz, au plus l'effet de serre se renforce.
Toute une série de phénomènes limitent peut-être l'influence, mais un peu de précaution ne peut nuire.
(pas de problème au débat contradictoire, ce serait juste sympa de ne pas rugir après mon post. je ne suis ni gauchiste ni écologiste, merci ;o)
Rédigé par : joel | 13 mai 2006 à 19:27
un lien pour ceux qui veulent vraiment réfléchir scientifiquement et psycho-sociologiquement sur le catastrophisme relatif au réchauffement de la planète
http://www.oekoumene.com/article.php?id_article=57
Rédigé par : Robert J | 14 mai 2006 à 11:12
@ Robert J. (14 mai à 11:12)
Grand merci pour l'indication du lien vers cet www.oekoumene.com
et l'article spécifique de l'auteur Vincent Folliot.
Je découvre pour le première fois en français une compilation assez pénétrante, scientifique (et philosophique), qui devrait mettre mal à l'aise notre intervenant Krakou. Lui qui -mieux que personne parmi nous- est un scientifique capable d'aligner sa pile de diplômes, ... va pouvoir nous faire une contre-lecture de l'article en question.
Dans la foulée, voudrait-il prendre la peine d'user de sa science à lui pour répondre à mes 5-6 interrogations précédentes? Merci par avance K.,
Rédigé par : E. G. Simon | 14 mai 2006 à 17:38