Retrouvez ici ma tribune dans le Vif sur la necessité d'une transformation des zones de police à Bruxelles !
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Rédigé à 17:00 dans Actualité, Belgique, Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (0)
J'ai été abassourdi de prendre connaissance d'une plainte du Centre pour l'Egalité des Chances et de Lutte contre le Racisme (CECLR) au Conseil de Déontologie Journalistique (CDJ) relatif à la mention du prénom d'un auteur de faits délictueux avérés sur le site Sudinfo.be et dans les colonnes de Sud Presse dans un article publié le 22/01/2013 signé Thierry Remacle.
L'article titrait : "Mohamed, le réparateur de Belgacom, qui cambriolait les personnes âgées, sous mandat d'arrêt".
Lire la suite "Le Centre pour l'Egalité des Chances, gendarme des médias ?" »
Rédigé à 14:32 dans Activités, Belgique, Bruxelles, Gouvernance, société | Lien permanent | Commentaires (6)
Le Journal l'Echo publie ce mardi ma tribune.
" Comment en effet ne pas s'indigner de la dégradation de notre ville et surtout de ses vieux quartiers, des menaces d'une immigration incontrôlée et de l'intolérance de certains milieux religieux musulmans, du démantèlement de nos transports en commun ou des carences graves qui frappent notre ville en matière de sécurité ou de propreté publique ? "
Charles Picqué, tract de campagne, élections du 13 décembre 1987
Avant d’être désigné comme ministre-Président de la Région Bruxelloise en 1989, pour un règne de 19 ans, Charles Picqué faisait une analyse pertinente des maux dont souffrait Bruxelles, sans langue de bois, de manière pragmatique et lucide.
Lire la suite "Picqué, le fossoyeur du Bruxelles qui bruxellait (L'Echo)" »
Rédigé à 07:56 dans Actualité, Belgique, Bruxelles, Elections, Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (0)
Demain, au parlement bruxellois, Rudy Vervoort sera intronisé Ministre Président de la Région. On peut se demander avec quelle légitimité. En 2009, aux dernières élections régionales, Rudy Vervoort a obtenu .... 3 045 Voix.
Il se trouve que nous occupions tous deux la 5ème place sur nos listes respectives et que j'en ai obtenu plus du double : 7 532 ! Je pourrais donc être 2 fois Ministre-Président :-)
Lire la suite "Rudy Vervoort, 3 045 voix, Ministre Président" »
Rédigé à 08:13 dans Actualité, Belgique, Bruxelles, Elections, Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (0)
En cette avant veille du 1er mai, je présentais lors d'une conférence de presse mon dernier livre "Syndicats. Enquête sur le plus puissant lobby du pays", paru aux Editions La Renaissance du Livre.
Cet ouvrage, fruit d'une enquête de plus de 5 ans, lève le voile sur un sujet longtemps occulté au nom de la sacro-sainte paix sociale et du politiquement correct.
Vous trouverez ci-après le Communiqué de presse, une Note de synthèse du livre ainsi que mes 25 propositions concrètes pour des syndicats responsables.
U vindt in bijlage de Persmededeling, de Voorwoord van Vincent Van Quickenborne en 25 concrete voorstellen voor verantwoorde vakbonden.
Rédigé à 12:55 dans Actualité, Belgique, Economie et social, Enseignement, Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (1)
Lorsque des gens de gauche décèdent, comme récemment Hugo Chavez ou Stéphane Hessel, nous les gens "pas de gauche", sommes priés de subir en silence des hommages qui nous dépassent et, dans mon cas, de supporter au moins trois fois des "minute de silence", ce que je fais volontiers par respect des défunts.
Rédigé à 11:55 dans Actualité, Economie et social, Europe, Gouvernance, Histoire, International | Lien permanent | Commentaires (1)
Le texte qui suit a été publié le 27 mars dans La Libre sous le titre "Islamophobes ?" Vous pouvez le lire ici.
Selon un titre de La Libre d'hier , "Les Européens (sont) toujours islamophobes". Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, nous découvrions, stupéfaits, l'horreur de la Shoah. La Solution finale fut un traumatisme tel que les démocrates européens se firent la promesse de ne plus jamais vivre pareille tragédie. Des mouvements antiracistes émergèrent et imposèrent au fil du temps une ligne rouge invisible : le politiquement correct. Ces trente dernières années, concomitamment à l'explosion de nos flux migratoires, celui-ci n'a cessé de censurer tout débat sur des sujets de société pourtant fondamentaux : la neutralité, l'immigration, l'intégration, la sécurité. Le combat antiraciste, créé pour servir de garde-fou contre la résurgence de l'extrême-droite, devenait soudain le porte-drapeau d'une idéologie vouant à l'excommunication quiconque tenterait de remettre en cause la fuite en avant initiée par la Gauche dans les domaines précités.
Rédigé à 19:36 dans Actualité, Belgique, Gouvernance, Religion | Lien permanent | Commentaires (1)
Edouard Delruelle, le directeur adjoint du Centre pour l'égalité des chances est bien conscient qu'il n'a pas réagi à l'incroyable caricature antisémite du PS de Molenbeek alors qu'il a démarré au quart de tour pour dénoncer les propos maladroits du directeur des "petits riens" sur l'homosexualité, pourtant beaucoup moins graves.
Rédigé à 07:51 dans Actualité, Belgique, Bruxelles, Gouvernance, société | Lien permanent | Commentaires (1)
Le port de signes religieux ostentatoires doit
se limiter strictement à la sphère privée
Alain Destexhe a appris avec effarement que le secrétaire d’État à la Fonction publique, Bruno De Lille (Groen), avait affirmé, qu’à titre personnel, il était favorable au port de signes religieux dans l’administration.
Il s’agit là d’un cas unique où un membre d’un exécutif en exercice compétent pour une matière (i.c. La Fonction publique) s’exprime à titre personnel sur ce domaine en croyant naïvement que cela n’aura aucun écho, et ce, sans aucune concertation avec ses collègues de gouvernement et son administration !
Rédigé à 15:11 dans Actualité, Belgique, Bruxelles, Gouvernance, Religion, société | Lien permanent | Commentaires (2)
Fin de législature mais 29 projets de décret à l'ordre du jour de la dernière séance du parlement de la communauté française !
Outre la modification de l'aide à la presse, il y a un décret "réglant les conditions de reconnaissance et de subventionnement d'une instance d'autorégulation de la déontologie journalistique" ... Cherchez l'erreur.
Rédigé à 00:37 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (8) | TrackBack (0)
Nous avons été, Anne Marie Lizin et moi, les premiers à déposer une proposition de résolution au Sénat visant à interdire le port de signes religieux à l'école.
Nous y rappelions les raisons qui justifiait une législation. 1. Pour défendre dans les espaces publics que sont l'école et les administrations, l'égalité homme-femme, la neutralité de l'État et l'ordre public. 2. Pour réaffirmer le rôle de l'école comme un lieu d'apprentissage de l'autonomie individuelle et de la conscience critique. 3. Pour protéger des mineures, favoriser leur émancipation et leur intégration dans la société où elles vivent 4. Pour ne pas exposer excessivement les enseignants aux conséquences de décisions qui relèvent du pouvoir politique. 5. Parce qu'à l'école, l'apprentissage de la vie en commun passe par une certaine réserve dans l'affirmation de son identité, notamment religieuse.
Après bien des tergiversations qui ont longtemps laissé les profs et les directeurs isolés pour prendre ces décisions courageuses, le Conseil d'Etat va dans notre sens, en disant (saisi par le Mrax) que l'interdiction n'est pas discriminatoire. Aujourd'hui la proposition discutée au sein du Cdh est rétrograde et terriblement électoraliste.
Selon la DH, le Cdh veut "Autoriser le port du foulard dans l'ensemble des établissements du réseau de la Communauté française, cette autorisation étant assortie de conditions, notamment : le respect par l'élève du projet pédagogique de l'école (notamment l'obligation de suivre tous les cours), l'interdiction du prosélytisme [...], le respect du principe général de mixité scolaire et l'interdiction d'arborer un quelconque vêtement couvrant le visage et les mains."
Plus globalement, le texte prône une politique "souple et non prohibitive" sur cette question, s'étendant à l'administration publique où le port du foulard contribuera au "pluralisme d'affirmation, seule manière d'envisager une société réellement tolérante".
Nous sommes nombreux à ne pas vouloir être servi dans une administration par un ou une fonctionnaire portant des signes religieux ostensibles car l'Etat doit être neutre. Et je reste persuadé qu'il serait plus courageux que le politique légifère plutôt que de laisser les directions et les professeurs décider au cas par cas, avec 90% d'interdiction et avec pour résultats des "écoles-refuges" ou "ghettos" dans lesquelles on retouve parfois près de 50% de jeunes filles voilées.
Rédigé à 09:50 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (102) | TrackBack (0)
Ce petit article de La Libre (gros employeur, petit payeur) résume bien les choses : Trop de fonctionnaires pas assez payés par rapport à d'autres pays. Noter également que notre fédéralisme coûte cher.
Rédigé à 08:48 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (22) | TrackBack (0)
Des propositions concrètes pour améliorer les finances communales.
Le communiqué de presse La proposition de résolution
Rédigé à 09:13 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Une des maux du pays, c'est la subventionnite, le petit ou gros subside qui fait plaisir aux copains et/ou permet un passage médiatique aux frais du contribuable. L'octroi de subsides constitue l'essentiel de l'activité des gouvernements régionaux et des bidules bruxellois (Cocof, Cocom, Cocon). L'ordre du jour (souvent bien maigre) de ces gouvernements en témoigne. Ainsi je lis dans Le Soir que Françoise Dupuis accorde 5.000 euros à l'ASBL article 27 qui a pour mission "de faciliter l'accès à toute forme de culture pour les personnes vivant une situation sociale et/ou économique difficile". Ces 5000 euros seront partagés entre "6 nouveaux (sic) organismes d'insertion socioprofessionnelle" : cela fera donc 820 euros chacun. Plus ambitieuse et plus médiatique, Marie Arena accorde elle un million d'euros pour "le développement de projets pilote et innovants" liés au vélo : par exemple le "point vélo de la gare centrale" bénéficiera d'un subside de 100 000 euros de même que celui de la rue Voot...
Rédigé à 08:20 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (32) | TrackBack (0)
Rédigé à 00:41 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (23) | TrackBack (0)
Les syndicats entravent la liberté syndicale selon l'Organisation Internationale du Travail (OIT).
Rédigé à 00:42 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (37) | TrackBack (0)
Comme son nom l'indique le service public est censé être au service du public. Hier à 18 heures, je me mets dans une file de 18 personnes pour retirer un billet international à la gare du midi. Deux guichets ouverts seulement. A 18H25, alors que je me trouve au milieu d'une ligne de 20 personnes désormais, un des deux préposés annonce grossièrement que "dans 3 minutes le bureau ferme, vous pouvez tous aller au guichet 1 dehors". Les derniers de la file se retrouvent les premiers et les premiers peuvent patienter... je ne sais combien de temps car il n'y avait plus qu'un guichet ouvert. Sympa la SNCB d'autant que je suppose que dans cette grande gare cette petite scène doit se reproduire tous les jours.
Rédigé à 10:38 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (87) | TrackBack (0)
Mardi 11 novembre, l'info politique du jour, c'était que Anne Marie Lizin avait décidé de supprimer la dotation de Front National suite aux propos scandaleux du sénateur FN Delacroix. Info reprise partout, pour cause de jour férié et d'actualité creuse (l'armistice ne remplit pas un journal). Problème, c'est que cette "information" était tout simplement fausse : ma chère collègue n'a absolument ni le droit, ni la possibilité de prendre cette initiative. Supprimer la dotation d'un parti n'est pas aussi simple et, si l'on vit dans un Etat de droit, il est heureux qu'une telle décision ne puisse dépendre d'un ou de deux questeurs (au fait qu'en dit le troisième?), agissant sans concertation avec le bureau du sénat ou avec la commission des dépenses électorales (dont c'est en partie le mandat).
Un beau scoop donc, mais totalement bidon.
PS. Symposium cet après midi sur l'Etat indépendant du Congo
Rédigé à 00:26 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (25) | TrackBack (0)
en 2 parties
Rédigé à 00:30 dans Gouvernance | Lien permanent | TrackBack (0)
Je publie ce jeudi avec Rudy Aernoudt "Comment l'Etat gaspille votre argent - mauvaise gestion, clientélisme... en finir".
Des communes au fédéral, des écoles aux régions, nous vous emmenons dans un voyage édifiant au coeur de l'Etat : ses gaspillages, son inefficacité, son clientélisme et parfois sa corruption.
Nous plaidons pour une réduction de 1% par an des dépenses publiques et un Etat beaucoup plus efficace ; un objectif à 10 ans de 30% de réduction des impôts (3% par an). Une politique qui améliore le pouvoir d'achat et la vie de tous les Belges - Bruxellois, Wallons et Flamands - bien plus concrètement que les réformes de l'Etat qui sont proposées.
Le livre est disponible en librairie. Vous pouvez aussi le commander en cliquant ici.
Bonne lecture.
Rédigé à 11:00 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (83) | TrackBack (0)
Bonne nouvelle : l'école de commerce Solvay et les facultés de sciences économiques de l'ULB ont fusionné ce qui crée à Bruxelles un grand pôle en "économie et management" . Il y a quelques années, Liège avait suivi la même démarche avec le regroupement entre HEC et l'Université de Liège dans le domaine de la gestion. Je peux témoigner du dynamisme de ce dernier rapprochement.
Rédigé à 00:37 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
"A l’époque, la Ville de Charleroi désirait construire un hall sportif dédié aux jeunes Spirous, mais les autorités communales avaient reculé devant le coût du projet, évalué à 60 millions de francs (1,5 million d’euros). L’entrepreneur Vandezande était alors intervenu, achetant le terrain et y bâtissant le complexe « clé sur porte ». Le tout étant racheté plus tard par la Ville, moyennant des subsides wallons, pour la somme étonnante de 130 millions de francs (3,25 millions d’euros)." Le Soir
Rédigé à 12:52 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Rédigé à 02:57 dans Gouvernance, Wallonie | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
J'essaie actuellement de compiler quelques exemples de gaspillages publics et de voir comment les impôts sont utilisés par les pouvoirs publics. Merci de participer à cette réflexion, soit en donnant des exemples ou en faisant des propositions concrètes, soit via ce ce blog, soit en m'écrivant à [email protected]. Merci.
Rédigé à 07:00 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (87) | TrackBack (0)
Bon, j'ai eu quelques contacts avec la BNB ces derniers jours. Mes critiques en ont froissé certains qui ont tenu à me faire connaître leur point de vue. Par correction, je souhaite ici le résumer.
Gérant les réserves monétaires de l'Etat belge, la Banque nationale a aussi une série de fonctions qui lui sont imposées par la loi. Elle est en charge de toute une série d'études statistiques (souvent bonnes d'ailleurs, je lis chaque année le rapport annuel de la BNB qui parmi la tonne de papiers que l'on reçoit est l'un des mieux faits). Elle joue le rôle de centrale pour les collectes de données de crédits aux particuliers et pour les bilans des sociétés. Elle imprime des billets pour le compte de la BCE, ce que ne font pas nombre de banques centrales. Le travail de préparation des conseils de la BCE à Frankfurt demande beaucoup d'études et de temps car le mécanisme de décision de cette dernière est collectif. Les 15 voix du Conseil se valent et, chacun en conviendra, la conduite de la politique monétaire de la zone euro n'est pas une mince responsabilité.
Si l'on tient compte des différentes missions imposées par la loi, le nombre de personnes affectées à l'activité "banque centrale" serait plutôt de l'ordre de 1300. Nombre de postes ne sont pas remplacés. Il y a quelques années, l'effectif était encore de 3.000 personnes pour deux mille aujourd'hui. Dont Acte.
Précisons enfin que si j'ai donné l'impression de m'attaquer à des personnes, je le regrette. Et je regrette en particulier une ligne injuste dans mon post d'il y a 3 jours (par magie, elle a disparu!) Comme le savent les lecteurs de ce blog, je dénonce régulièrement les aspects peu démocratiques de notre système excessivement politisé. C'est, hélas, aussi le cas de la BNB où, comme l'écrit l'hebdomadaire Knack cette semaine, se retrouve un condensé de l'institutionnel belge (partis, employeurs et syndicats). Ce système est aussi incarné par des personnes et, ma foi, c'est un peu le lot des postes publics de se voir exposé à la critique parce que c'est cela l'essence de la démocratie...
Rédigé à 00:08 dans Gouvernance | Lien permanent | TrackBack (0)
Le Guy de gauche gagne deux fois plus que celui de droite (sic). C'est l'Echo qui l'a révélé. Le traitement de Guy Quaden est de 474.000 euros alors que celui de Jean-Claude Trichet de la Banque centrale européenne est de 375.000 euros.
C'est écoeurant, pourquoi ? 1. Cette rémunération ne correspond ni a un risque, ni à un mérite, pas plus qu'à une responsabilité à ce niveau, un talent, ou une réussite personnelle. 2. Elle est hautement anormale pour une fonction qui est désormais plutôt de type haut fonctionnaire que dirigeant de banque, 3. Elle envoie un très mauvais signal dans tout le secteur public : comment respecter l'Etat s'il autorise de telles pratiques et de tels écarts ?
Les nombreuses hautes fonctions que monsieur Quaeden a occupées, il les doit aussi au PS. C'est cela la Belgique et c'est triste. L'an prochain, au renouvellement de mandat, il faudra veiller que son successeur ne gagne pas davantage que le Premier ministre (moins de 200.000 euros). Je rassure les inquiets : on trouvera facilement des bons candidats.
Rédigé à 17:59 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (43) | TrackBack (0)
Sagawé : le première fois que j'ai lu ce nom, avec cette consonnance, j'ai cru qu'il s'agissait du Rwanda. Et non, nous sommes en Wallonie. Cette "affaire", c'est le degré zéro de la politique, mais tellement révélateur de l'impuissance politique. 14 ans de procédure pour en arriver là !
Rédigé à 09:57 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
1.500 euros : c'est le montant facturé par l'Elysée pour le vol et une nuit d'hotel aux journalistes qui accompagnaient Nicolas Sarkozy en Inde. Chez nous, les Airbus de l'armée sont mis gratuitement à la disposition des journalistes accompagnant les ministres qui peuvent en bénéficier. Nos excellences régionales financent aussi des déplacements, en leur compagnie, sur des lignes régulières. Chacun le sait : ces pratiques constituent un moyen facile même si coûteux de s'acheter une couverture médiatique à bon compte. Dans "Démocratie ou particratie", nous avions proposé que ces sommes soient mises à la disposition d'un fonds pour financer des déplacements que les rédactions choisiraient ... en toute indépendance.
Rédigé à 00:02 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
J'approuve, évidemment, la proposition d'Armand de Decker de limiter dans le temps (un seul renouvellement), le mandat du bougmestre : une pratique fréquente dans les vraies démocraties et une proposition qui figure dans notre livre "Démocratie ou particratie? ". Extraits :
"Comme nombre de bourgmestres ou d’échevins doivent leur mandat parlementaire à leur implantation municipale, il en résulte de nouvelles sources de conflits d’intérêts (...) ainsi qu’un puissant lobby de municipalistes au sein des parlements, empêchant de facto toute évolution qui permettrait de renforcer les synergies et les contrôles, et de réduire la dimension clientéliste du scrutin local. Cette situation est particulièrement marquée au sein du parlement bruxellois, entravant l’émergence d’une réelle approche régionale, seul niveau vraiment pertinent pour nombre de politiques publiques (transports, urbanisme, culture). Le mandat local restant souvent la clé du mandat parlementaire, voire de celui de ministre, une culture clientéliste tend ainsi à se développer selon un système pyramidal aux divers niveaux de l’Etat. (...) Comptes consolidés des entités paracommunales, réviseurs imposés par la Cour des comptes ou un autre niveau de pouvoir, interdiction ou limitation stricte des cumuls, limitation à deux mandats consécutifs de bourgmestre ou d’échevin comme de nombreux pays, déclaration et contrôle strict des conflits d’intérêts, application réelle de la loi sur les bourgmestres empêchés, contrôle de la Cour des Comptes… les pistes ne manquent pas pour corriger le flou de la gestion communale, mais le poids des mandataires locaux empêchent trop souvent que ces questions soient ne fût-ce qu’évoquées dans les assemblées parlementaires..". A suivre...
Rédigé à 00:00 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
il y a quelques jours, j'ai reçu une invitation sympathique pour la Saint Nicolas distribuée en toutes boîtes dans mon quartier : une simple feuille A4 pliée en deux sur papier ordinaire. Très bien, mais une initiative que je trouve déjà moins agréable lorsque je lis "Ce petit journal est édité avec le soutien de la COCOF dans le cadre du programme de Cohésion Sociale" !
Vive Saint Nicolas !
Rédigé à 15:00 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (13) | TrackBack (0)
Contrairement aux promesses faîtes dans la foulée de l'affaire Arena, les dépenses de cabinets en Wallonie et en communauté française n'ont pas diminué. Elles ont même augmenté. C'est en tout cas le constat du professeur Robert Deschamps (FUNDP). Selon lui, les francophones dépensaient déjà 2,26 fois plus que les Flamands pour leurs cabinets ministériels. En 2007, selon le budget, ce sera 2,74 fois plus.
Rédigé à 01:00 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (19) | TrackBack (0)
Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi les mêmes radios avaient des fréquences différentes selon les sous-régions du pays. Je me souviens d'un ministre qui, à peine nommé, déclarait à la télévision, que c'était sa priorité. Presque 10 ans et quelques ministres plus tard, le problème va paraît-il se résoudre prochainement ?
On comprend que les enjeux soient importants (RTL et RTBF sont à couteaux tirés sur ce dossier, les autres radios ont peur d'en faire les frais), mais voilà encore une belle illustration de l'impuissance relative du politique qui mine la confiance du citoyen.
Dans le Trends, Rudy Aernoudt rappelle les problèmes graves de la Belgique (fiscalité, emploi, complexité, inefficacité publique,...) et ajoute "Le lecteur de Trends dira 'rien de neuf sous le soleil', mais c'est précisément là que réside le danger". Nous sommes tellement habitués que les alarmantes comparaisons internationales ne nous inquiètent plus. Comme disait Martin Heideger, ce qui fût un cri risque de devenir du radotage. Un peu ce que je ressens sur la malgouvernance et la politisation excessive, par exemple.
Rédigé à 01:00 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Le syndicat de la police belge s'inquiète du projet de Plan National de Sécurité 2008-2011: les faits criminels les plus graves ne seraient plus prioritaires - Extraits de sa Lettre ouverte
"ne seront plus prioritaires la criminalité grave contre les biens tels que corruption, les fraudes aux marchés publics, la criminalité grave organisée contre des biens, tels que vols à main armée et autres prises otages (tiggerkidnappings, early mornings, Hold-up au préjudice d'institutions bancaires, car-jackings, vols à main armée dans commerces, hold up sur fourgons, lutte contre les trafics d'héroïne (alors que les saisies ont plus que doublé en 2006), les vols de véhicules ou de chargements, certains crimes ou délits dans le cadre de la criminalité économique et financière grave et / ou organisée...
Nous constatons que les vraies priorités criminelles disparaissent, et que d'autres s'ajoutent, et notamment les violences intra familiales, les violences extra familiales (?), la contrefaçon et les cambriolages dans les habitations.
Comble du comble (vu la logique implacable des statistiques) et vraisemblablement parce qu'il n'y a pas eu d'attentats terroristes en 2006, le terrorisme ne figurait plus dans la liste initiale, il a heureusement été ajouté par la Direction Générale de la Police Judiciaire.
...les cambriolages ou la contrefaçon qui y figurent ont un degré de gravité bien inférieur à celui des priorités supprimées" .
Rédigé à 00:56 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (16)
En Belgique, on aime couper les têtes qui dépassent. Rudy Aernoudt vient d'en faire les frais. Son licenciement brutal montre les limites du discours de la Flandre sur la bonne gestion, le "goed bestuur". La gouvernance flamande n'est que marginalement meilleure que celle du sud du pays. On y trouve les mêmes maux : trop d'agents, politisation, création de structures bidon pour recaser des copains, omniprésence des cabinets (500 personnes en Flandre) que Rudy avait eu l'outrecuidance de comparer dans son livre "Wallonie-Flandre" à des Cours ministérielles.
Il paye tout cela, lui qui était arrivé en tête de l'évaluation (par une société externe) lors du recrutement pour la direction de l'administration de l'économie flamande. La semaine dernière, il m'expliquait encore avec fierté les résultats engrangés : travail par objectifs, évaluation et - une grande première - la suppression de la "pointeuse".
Rudy, il te reste à postuler pour le poste de directeur de l'administration wallonne puisqu'on nous annonce une grande dépolitisation .-)
Rédigé à 10:52 dans Belgique, Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (26)
Je découvre les "Nolan principles" : "7 principles of public life".
Rédigé à 17:54 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (6)
Où s'arrêtera la descente aux enfers de Charleroi ? Cette fois, c'est avec les pensions du secteur public - dont ils font si souvent grand cas - que des socialistes wallons ont joué.
A la lecture de la presse de ce matin, on retrouve ce cocktail si typiquement socialiste wallon de conflits d'intérêts, de mélange d'intérêts privés et publics (on est acteur financier privé mais conseiller technique de la région wallonne) , de clientélisme et d'affairisme. A noter que La Libre s'enhardit parlant de système (quasi) mafieux.
On constate également une offensive contre la justice. Pendant la campagne, Elio Di Rupo se refusait à confondre les inculpés et les coupables. Cette tactique de défense avait déjà été utilisée par Jean Claude Van Cauwenberghe et Jean Pierre De Clercq.
Il y a un an, je publiais une brève analyse de la istuation "Grave crise de la gouvernance publique". Je vous invite à la relire ainsi que mes dix propositions concrètes. Qu'est ce qui a changé ?
Beaucoup de Carolos ne se reconnaissent pas dans ces dérives. ils en souffrent en silence. Oui, Charleroi mérite mieux.
Rédigé à 10:13 dans Gouvernance, Wallonie | Lien permanent | Commentaires (35)
Dans le chapitre sur le PS de mon récent livre "7 défis pour 2007", j'écris "Lorsque Di Rupo parle de dérives individuelles,il se trompe. Il s'agit bien d'un système. Certes, le système compte une majorité de gens honnêtes, mais empêtrés dans une loyauté complexe et soumis à la loi du silence". L'affairisme du PS (que je critique depuis longtemps) me semble illustré à Charleroi par Van Cau, Despiegeleer and Co; à Liège par la famille Daerden et Gilbert Van Bouchaute; à Bruxelles par le couple Onkelinx-Uyttendaele",...
Après le député-réviseur d'entreprises publiques, l'avocat-époux de ministre ? Dans l'indifférence quasi générale (sauf de temps à autre de la presse flamande), Marc Uyttendaele, l'époux de la vice première ministre Laurette Onkelinx, est-il en train de devenir l'avocat attitré des éminences socialistes du gouvernement fédéral (après les autres) ? Avocat de l'Etat dans le procès de l'assassinat des 10 paras belges au Rwanda, bien que sans aucune expérience de ce pays. Avocat contre Total dans une plainte liée à la Birmanie, qui a été relancée par une injontion positive de ... André Flahaut, la ministre de la justice s'étant "déportée" sur son collègue. Avocat de Jean-Marc Delporte, haut fonctionnaire PS des finances qui s'estime lésé par une réorganisation du service suite au fameux oubli des 850 millions d'euros dans le budget.
Dans cette affaire, monsieur plaidera contre madame qui représente l'Etat au plus haut niveau. Hillary Clinton plaidant pour un fonctionnaire contre l'Etat américain ? Sherry Blair pour un civil servant contre la couronne ? Les revenus des Clinton ou des Blair ainsi arrondis ? Inimaginable, bien entendu comme dans toutes les autres démocraties modernes. Même en France. Et si d'aventure, l'intéressé(e) s'y risquait, une campagne de presse anéantirait la manoeuvre et sa réputation. Dans nombre de pays, comme le Canada, le couple violerait ouvertement les codes de conduite, par exemple le code canadien régissant les conflits d'intérêts des députés (qui s'applique aux ministres). Madame ne tiendrait pas 48 heures dans ses fonctions; en fait elle n'y songerait même pas. Mais voilà, nous sommes au petit Royaume bananier de Belgique, où nul ne s'en offusque ouvertement et où (presque) tout ce qui n'est pas illégal est possible.
Cette indifférence générale vis-à-vis d'une situation anormale souligne, après celle de Frédéric Daerden le député-réviseur attitré des entreprises publiques wallonnes et d'autres, l'absence chez nous de culture du conflit d'intérêts (une notion devenue centrale dans la plupart des démocraties) ... et la très grande tolérance vis à vis du cumul illégitime d'intérêts.
Rédigé à 10:41 dans Elections, Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (97)
L'article de La Libre date d'il y a quelques jours, mais il illustre clairement les coutumes politiques dominantes en Wallonie, dans ma chère ville de Liège et ailleurs. Tout ce qui explique le déclin wallon et tout ce qu'il faudrait changer.
Rédigé à 15:07 dans Elections, Gouvernance, Wallonie | Lien permanent | Commentaires (54)
Comme Enron, dont elle est la version belge, l'affaire Lernout & Hauspie illustre, outre la faute pénale et civile éventuelle, la défaillance du contrôle. Elle pose deux questions. La première, celle de l'engouement collectif, en particulier des médias, qui n'a pas été que flamand. Cela rappelle le sort de Jean-Marie Messier, "J6M"et de Vivendi. A l'époque, rares étaient les voix discordantes.
La seconde, celle du contrôle des comptes et des conflits d'intérêts qui peuvent exister entre la fonction de contrôle et celle de conseil ou de consultant d'une entreprise. Notons qu'à la suite d'Enron, les Etats-Unis ont pris des mesures drastiques (trop selon certains). Les dirigeants américains sont devenus personnellement responsables et il n'est pas rare que les fautifs soient envoyés en prison par la justice américaine. Chez nous des mesures ont aussi été prises; elles n'ont pas empêché d'autres dérives dans la révision des comptes, cette fois du secteur public, à Charleroi, dans le logement social,....
Rédigé à 00:01 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (20)
La fonction publique bruxelloise compte 6.705 membres : 3.370 statutaires et 3.335 contractuels. Le Ministère de la Communauté française occupe 4.956 personnes: 2.572 statutaires et 2.384 contractuels.
Les contractuels font souvent le même travail que les statutaires, mais ils ont un régime de pension, claqué sur le secteur privé, beaucoup moins favorable.
PS.
1. Amusantes les e-cards pleines créativité avec Sarkozy et Royal
2. Mercredi soir, j'étais à Bastogne pour la présentation des listes MR dans la province du Luxembourg, mais il paraît que le débat Leterme-Di Rupo (rediffusé hier soir) était assez inaudible pour des raisons techniques.
Rédigé à 00:30 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (12) | TrackBack (0)
Nous avions été parmi les premiers à mettre publiquement en évidence les conflits d'intérêts du député-réviseur Daerden, fils de son père. Une situation que l'IRE juge enfin anormale (mais qui n'était pas illégale n'est ce pas, selon l'antienne bien connue). Ainsi le fiston révise à titre privé neuf sociétés dans lesquelle la commune de Herstal dont il était l'échevin (et désormais le bourgmestre) est associée (voir l'article de Philippe Lawson dans La Libre)
Il n'y a pas si longtemps, une partie de la presse considérait que cette critique était déplacée voire poujadiste (un mot qu'on aime bien dans la bienpensance) et donc n'en parlait pas. Sans être aussi caricaturales, il y a beaucoup de situations de ce type. L'absence de culture du conflit d'intérêt dans notre pays est un thème dont nous traitons dans la nouvelle introduction de "Démocratie ou particratie ?"
Rédigé à 10:27 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (7)
Les accidents de la route qui entraînent un décès ou un handicap grave d'un enfant, souvent suite à une conduite en état d'ivresse sont fréquents. Les peines semblent dans certains cas dérisoires par rapport à l'acte commis : faibles amendes, courte durée d'emprisonnement, courte durée de retrait de permis, ...Et la réparation au civil n'est pas mirobolante non plus : la vie d'un enfant fauché par un chauffard ne vaut pas grand chose sur le plan financier : quelques dizaines de milliers d'euros tout au plus. Je soutiens l'association des parents d'enfants victimes de la route qui m'a demandé, comme à quelques collègues, d'être son "parrain politique".
J'ai donc demandé le 7 avril 2006 à la Ministre de la Justice s'il existait des statistiques sur les peines et les jugements en fonction des villes et des régions du pays.
Près d'un an plus tard (sic), voici la réponse de la Ministre : "il n'existe pas à ce jour d'inventaire exhaustif des peines et des jugements en matière d'accidents de la route avec tués et handicaps lourds";
Pourtant ce n'est pas bien compliqué de compiler les jugements au civil ou au pénal et d'additionner les chiffres. Et ce serait très utile pour orienter les politiques.
Rédigé à 11:03 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (10) | TrackBack (0)
On a déjà souligné sur ce blog combien Air Flahaut aimait donner des cadeaux (médiatiques) aux Africains. En 2006, dans la (longue) série de présents, la Belgique a donné (ou vendu ?) cinquante vieux camions MAN datant des années 70 à l'armée burundaise. Les véhicules, habitués à rouler sur des routes allemandes ou belges, supportent mal les pistes du Burundi et tombent sans cesse en panne. Déjà lors du transport du port de Dar Er Salam à Bujumbura, plusieurs avaient du être remorqués à grand frais. Problème : aucun manuel d'entretien n'a été fourni avec les camions et la référence des pièces de rechange (difficile à trouver car ces camions ne sont plus fabriqués depuis belle lurette) manque. Résultat : les pièces sont prises directement sur les camions restants. Une dizaine ont déjà été dépecés et, à ce rythme, on se demande combien rouleront encore dans un an ?
Après les uniformes belges des pilleurs/tueurs de Kinshasa (le plus grave), le Docteur Honoris Causa de l'Ecole Royale militaire à Kabila, les hommes envoyés au Congo sans autorisation du conseil des ministres, les hélico taxis du Bénin, le film d'Al Gore en hélico, le non respect de la loi sur les communications gouvernementales, voici un nouvel épisode de l'incompétence ministérielle.
Dans une démocratie normale, André Flahaut aurait été éjecté depuis longtemps.
PS. Débat ce soir à l'ULB sur la liberté d'expression avec Guy Haarscher, Paul Henri Gendebien et Diderick Legrain. Entrée libre
Rédigé à 10:46 dans Gouvernance, International | Lien permanent | Commentaires (23)
Sortie aujourd'hui aux Editions labor de la nouvelle édition actualisée de "Démocratie ou particratie ?". Dans une introduction inédite Eric Gillet, Alain Eraly et moi-même, nous analysons les résistances aux réformes malgré la série de crise qui a touché notre communauté depuis la sortie de la première édition. En vente dans les librairies et via ce site.
communiqué de presse - 4ème de couverture - bon de commande
Invité de Matin Première
Journal RTBF La Libre
La conférence de presse en video 1 La conférence de presse en video 2
La conférence de presse en video 3 La conférence de presse en video 4
Rédigé à 12:37 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (23)
En Flandre, en 2005, les 7.303 employés de De Lijn ont transporté 448,7 millions de personnes et parcouru 200 millions de km. En Wallonie, les 4.795 travailleurs des TEC ont convoyé 191,8 millions de clients et effectué 113 millions de km.
Quel que soit l'indicateur utilisé, la productivité est donc nettement supérieure à De Lijn qu'au TEC. Peut être parce que la première est un société unique qui couvre toute la Flandre alors que le TEC est éclaté en 5 sociétés autonomes ... et une société mère au niveau régional : donc 6 directions, 6 conseils d'administration, 6 directeurs,... A noter que le Hainaut compte à lui seul deux TEC : le TEC Hainaut et ... leTEC Charleroi.
Les TEC feraient bien de s'inspirer de l'exemple des cablo-opérateurs, qui été étaient encore neuf l'année dernière et qui sont en plein regroupement, avec voo dont le vice président n'est autre que Van Cau (qui, il est vrai, s'y connait en matière de connexions). La commune de Woluwe Saint Lambert a encore son propre réseau wolutv.
Rédigé à 09:21 dans Gouvernance, Wallonie | Lien permanent | Commentaires (7) | TrackBack (0)
Selon Luc Lallemand, le patron PS de Infrabel, qui travaille sur son site comme sur celui du RER), ce dernier a pris au moins 4 ans de retard : ce sera sans doute 2016 ! L'explication : la malgouvernance de ce pays. En cause cette fois les retards administratifs de la Région bruxelloise. La ministre Dupuis, elle aussi PS, feint l'étonnement. Mais elle sait très bien qu'en Belgique et à Bruxelles en particulier, il est devenu très difficile pour l'autorité publique de DECIDER quoi que ce soit d'un peu ambitieux (pour les subventions de 1000 euros à des ASBL amies, ça va toujours). Pour le RER, environ 80 entités publiques sont concernées. Comme pour les vols de Zaventem, l'imbroglio politico-administratif est devenu tel qu'il abouti à miner la notion même d'AUTORITE PUBLIQUE voire d'ETAT qui apparaît de plus en plus comme une machine à fixer des normes contradictoires.
Il se trouve que j'avais une réunion ce matin à Louvain la Neuve et qu'à partir de 9H45, il m'a fallu 1H30 pour rejoindre le centre de Bruxelles dans les bouchons de l'E411. J'en plains les usagers quotidiens. Qui calculera le coût économique, en essence et en C02 de ces années de retards ? Un retard parfaitement évitable.
Rédigé à 11:22 dans Bruxelles, Economie et social, Gouvernance, Wallonie | Lien permanent | Commentaires (24)
André Flahaut est une source inépuisable d'inspiration pour un bloggeur. En matière de consommation de CO2, le petit trajet en hélico pour voir le film d'Al Gore ou ceux des hélicoptères taxis du Bénin (page 15) sont bien peu de choses à côté de ceux d'Air Flahaut comme on le surnomme dans quelques rédactions (le "Flahautmobile" dans d'autres). Notre ministre de la défense est toujours prêt à s'envoler avec un airbus de la force aérienne accompagné de quelques journalistes, d'une kyrielle d'ONG du Brabant wallon, d'une chorale de la même région et de quelques menus cadeaux. Rien qu'au Congo, trois visites sont prévues en ce premier trimestre 2007 ! En 4 ans, Flahaut aura fait plusieurs fois le tour du monde avec "son" airbus. Bien sûr, plusieurs déplacements sont parfaitement légitimes. Nul ne conteste que le ministre de la défense visite nos soldats à l'étranger, au Liban, en Afghanistan ou au Congo; mais on ignorait que le Laos, le Vietnam, la Corée du Sud ou le Chili étaient des pays privilégiés par notre coopération militaire. Quant aux cadeaux, ils doivent surtout faire de l'effet sur les tarmacs, au départ ou à l'arrivée. Les lits usagés des hôpitaux de la Ville de Bruxelles, transportés à grands frais, sont toujours sous clefs dans un local de l'hôpital de Kintambo et certains véhicules donnés sont détournés à des fins privées, ... mais qu'importe : nul n'ira vérifier et l'armée fait dans l'humanitaire ce que le ministre aime.
Début février 2005, en réponse à une question parlementaire, Flahaut comptabilisait déjà 37 déplacements à bord d'avions de la défense depuis le début de la législature (en dix huit mois). Et les membres de l'Etat-major avaient, de surcroît, déjà acheté, 9 833 tickets dont 301 en Business sur des lignes commerciales. C'était il y a deux ans.
Rédigé à 09:35 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (8)
Elio Di Rupo a présenté un bilan du Plan Marshall après 18 mois. Le problème est TOUJOURS le même. On nous donne un CATALOGUE de réalisations (souvent utiles) au lieu d'une EVALUATION des résultats ou des problèmes de mise en oeuvre. Exemple, le nombre de chèques langues (52.122) le nombre d'heures de formation en plus (186.926) ou le nombre de zones franches (77). Pour quels résultats, même provisoires ? La connaissance des langues s'améliore-t-elle ? Y-a-t-il un peu moins de pénuries d'emplois ? C'est là que le bât blesse : l'absence d'instruments d'évaluation ou d'indicateurs de suivi. Aucune institution indépendante (certainement pas l'IWEPS) n'est chargée de mesurer les progrès et les obstacles. Sans doute parce que c'est trop dangereux politiquement.
Les réticences vis-à-vis de l'évaluation (externe, indépendante, honnête) sont un des problèmes majeurs de la gouvernance publique. 186.926 heures (notez la précision) de formations qualifiantes en plus? On pense à l'Union soviétique. Les objectifs des plans quinquenaux étaient toujours dépassés. And so what ?
Rédigé à 00:25 dans Gouvernance, Wallonie | Lien permanent | Commentaires (5)
Le Monde consacre son édito du jour au cumul de mandats sous le titre : A bas le cumul !
Confiscation des pouvoirs, conception féodale, confusion de la représentation et de la décision, ... Le Monde constate que, dans toutes les grandes démocraties, le cumul est interdit ou très limité dans la pratique.
Une seule erreur : la Belgique est tout autant concernée. Le cumul - auquel nous avions consacré un chapitre de "Démocratie ou particratie ?" sous le titre "le cumul des inconvénients" - est une exception franco-belge.
Rédigé à 09:13 dans Gouvernance | Lien permanent | Commentaires (2)
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