J'ai été abassourdi de prendre connaissance d'une plainte du Centre pour l'Egalité des Chances et de Lutte contre le Racisme (CECLR) au Conseil de Déontologie Journalistique (CDJ) relatif à la mention du prénom d'un auteur de faits délictueux avérés sur le site Sudinfo.be et dans les colonnes de Sud Presse dans un article publié le 22/01/2013 signé Thierry Remacle.
L'article titrait : "Mohamed, le réparateur de Belgacom, qui cambriolait les personnes âgées, sous mandat d'arrêt".
Il poursuit en disant que "des recommandations existent depuis 1994 sur la manière dont les médias parlent de la migration et des personnes d’origine étrangère. Le journal n’a notamment pas respecté les recommandations:
1. Ne mentionner la nationalité, l'origine, l'appartenance ethnique, la couleur de peau, la religion
ou la culture que si ces informations sont pertinentes.
2. Eviter les généralisations et le manichéisme injustifié"
Je précise que ces "recommandations" sont celles de l'AGJPB et non aucune force de loi.
Il est à noter que "tout en contestant avoir commis une erreur, SudPresse a, en gage de bonne volonté, modifié le titre incriminé dans la version en ligne de l’article pour en enlever le prénom. Le plaignant a néanmoins demandé une décision sur le fond".
Le CDJ avait toutefois estimé qu’il n’y a pas matière à ouvrir un débat
général sur le sujet. Le CECLR a alors confirmé qu’il souhaite une
décision sur le fond.
A la suite de ce véritable acharnement, le CDJ a
donc du se réunir et associer 25 journalistes (excusez du peu !) pour
rendre un avis motivé le 15 mai dernier.
Tout cela sans aucun égard de la part du CECLR pour le respect de la liberté de presse
et du devoir d'information (qui ne stigmatisait personne dans ce cas).
L'avis du CDJ est tombé :
"Dans le cas particulier à l’origine de cette plainte, SudPresse a mentionné un prénom à consonance étrangère comme il le fait dans des situations semblables pour des prénoms à consonance autochtone. Ce prénom est de plus répandu dans la population au point qu’on peut se demander s’il n’est pas devenu lui aussi autochtone. Il ne s’agit donc pas d’un problème de stigmatisation d’une communauté mais d’une question générale d’identification. Le média n’a tiré aucune conclusion susceptible de généraliser la culpabilité délictuelle à une communauté. Il a de plus fait preuve de bonne volonté en modifiant l’article incriminé. Il n’y a donc pas de manquement à la déontologie journalistique".
Ce qui me frappe une fois encore, c'est la volonté du CECLR de vouloir imposer son mode de pensée.
Tant que le devoir d'information est respecté, c'est bien le droit de la presse de mentionner un prénom : cela fait partie de la liberté d'expression et d'opinion. Mais cette censure du politiquement correct et de la bien pensance qui ne permet plus d'appeler "un chat un chat", est tout bonnement inimaginable. Je me battrai avec conviction pour qu'il n'en soit jamais ainsi : la liberté de la presse est un droit constitutionnel fondamental.
{ ...risque de provoquer chez les lecteurs des généralisations simplistes...}
Ce procédé "par intimidation" abondamment pratiqué par CECLR, MRAX et leurs homologues français est typique du milieu des hypocrites bien-pensants.
Les mêmes parviennent ainsi à museler toute liberté d'expression chez nos médias et parmi la classe politique.
Faut-il répéter que le procédé est inqualifiable (sauf bien sûr chez les idéologues et activistes masqués qui se cachent derrière cette mesure voulue "protectrice des faibles et des persécutés") !
A Delruelle (qui retourne bientôt à son cher "enseignement ULg" et à sa clique, demandons un relevé exhaustif des prénoms de ces gentils persécutés hébergés à la prison de Forest ? Sinon celui de nos autres centres d'accueil bienveillants envers tous les malfrats ayant péché sur des peccadilles ? Péché : sauf bien sûr à leurs yeux d'hypocrites juridico-philosophiques. Pitoyables individus.
Rédigé par : EdouarD | 19 juin 2013 à 22:40
Le plus révoltant est que ces centres de "bien-pensance biaisée" à sensibilités (très) variables vivent avec des subsides alors que beaucoup d'entre peinent à payer leurs factures de chauffage ou d'électricité. Supprimons ces parasites !
Rédigé par : Pfannschmidt | 18 juin 2013 à 03:56
Si j'avais été le journaliste, je n'aurais pas mentionné le prénom dans l'article (et encore moins dans le titre) car cela n'a aucun intérêt. L'immigration a des aspects négatifs qu'il ne faut pas dissimuler mais qui, selon moi, doivent être évoqués dans des articles prévus à cet effet.
Je comprends donc que ce titre ait interpellé le CECLR. Cela dit, à sa place, je n'aurais pas porté plainte mais plutôt suscité le débat.
Rédigé par : Leroy | 17 juin 2013 à 00:04
Heureux de ne pas être le seul à avoir été abasourdi.
Rédigé par : Thierry Remacle | 16 juin 2013 à 12:16
Que dire, sinon que cela devient de plus en plus écœurant de lire cela. On devrait supprimé ce CECLR de me--- Je ne sais rien ajouter tellement cela m'énerve au plus haut point
Rédigé par : Van Mullen | 13 juin 2013 à 23:54
Le grand philosophe du CECLR (voir sa page wikipedia) pourra écrire une livre phare "Mohamed, vous êtes Bruxellois?" . J'ai la preuve explicite des 2 poids et 2 mesures au CECLR! Quand j'ai demandé s'ils ne demanderaient pas au média de corriger les pages (orphelines; cad sans liens pour mise à jour) concernant le hoax que Sam Bacile, le régisseur du film Mohamed, est un juif, Michel Bonte du CECLR m'a fait comprendre que je pouvais me faire cuire un oeuf... Donc mentionner un juif faussement OK pour CECLR on ne fait rien, mentionner correctement un Mohamed, plainte du CECLR! Et pour les curieux, voici une radioscopie du CECLR à laquelle aucun des 2 directeurs a osé réagir ou contester ne fut ce qu'une virgule. https://www.dropbox.com/s/s61sf6dl6s7257p/radioscopie-CECLR-fr-dh.pdf
Rédigé par : Rudi | 13 juin 2013 à 20:20