Interrogée sur "Syndicats : enquête sur le plus puissant lobby du pays" ce matin par Fabrice Grosfiley, Anne DEMELENNE, la secrétaire générale de la FGTB, a répondu qu'elle "n'avait pas eu le temps de lire le livre mais que tout ce qui était excessif était insignifiant" (cherchez l'erreur).
S'interroger sur l'absence de personnalité juridique des syndicats, le refus de publier leurs comptes, leur opposition systématique à toute réforme, leur légitimité à payer les allocations de chômage pour le compte de l'Etat, leur puissance financière, ...ce n'est pas pertinent en démocratie.
Confirmant la thèse du livre, on apprend que 2012 est une année record pour le nombre de jours de grève. Faire grève est, c'est bien connu, le meilleur moyen de sauver des emplois en période de crise !
Le débat sur la puissance syndicale est plus que jamais nécessaire. Dans les pages "Débats" la Libre papier m'oppose à Matteo Alaluf, un professeur de l'ULB, qui défend les syndicats.
Compte tenu de vos critiques à l'égard du syndicalisme à la belge, le syndicalisme en France me semble sain : pas d'allocations payées par les syndicats, pas de prime syndicale, capacité de mobilisation beaucoup plus grande, indépendance par rapport au pouvoir en place, etc.
Rédigé par : Joël | 30 avril 2013 à 13:34
Je viens de commander votre livre et je me presse de le lire.
J’ai entendu ce matin à la radio les réactions des syndicalistes et je crois que le chemin sera dur, tant l’action syndicale est basée sur des dogmes insurmontables.
J’ai adoré en particulier la position syndicale par rapport au secret sur le montant des fonds dont ils disposent : « le patronat ne doit pas connaître notre trésor de guerre afin de ne pas prolonger les grèves pour nous ruiner !!!!!!!!!!!! »
Il est vrai que tout patron qui a son usine arrêtée depuis 1 semaine , serait tenté de prolonger la grève pour ruiner les syndicats……………..
On marche vraiment sur la tête !
Rédigé par : José Alves | 30 avril 2013 à 11:58