Edouard Delruelle, le directeur adjoint du Centre pour l'égalité des chances est bien conscient qu'il n'a pas réagi à l'incroyable caricature antisémite du PS de Molenbeek alors qu'il a démarré au quart de tour pour dénoncer les propos maladroits du directeur des "petits riens" sur l'homosexualité, pourtant beaucoup moins graves.
Du coup, il se fend d'une interview dans La Libre dans laquelle il cherche à se rattrapper sur l'antisémitisme, question de garder un peu de crédibilité pour son Centre. Mais nous sommes en Belgique francophone et s'en prendre aux dérives du PS n'est pas chose aisée même si l'on dirige un centre en théorie apolitique. Il en appelle donc aux président du PS ...et du MR. Pourquoi ce dernier ? Delruelle essaye d'établir une équivalence dans la condamnation entre le caricature antisémite et ...mon invitation à Laurent Obertone, l'auteur de La France orange mécanique, accusé d'un amalgame scandaleux entre la délinquance et l'immgration. Bien sûr cela n'a rien à voir. Dans le premier cas, il s'agit d'un propos inadmissible, pénalement condamnable; dans le second d'un débat démocratique, quoi que l'on pense des thèses d'Obertone qui ne se résument certainement pas à la caricature qu'en fait Delruelle. Mais il est toujours bon de jeter un écran de fumée.
Monsieur Delruelle : qu'attendez-vous pour porter plainte contre l'auteur de cette caricature ignoble ? Et tant qu'à faire portez également plainte contre Obertone si vous estimez que son livre viole nos lois. Mais cessez je vous prie ces amalgames qui vous déshonorent et font perdre un peu plus de crédibilité à votre action.
Bien sûr tout cela est du même potage et toujours une forme de pensée unique.
Rédigé par : Benoit de BIEN | 26 mars 2013 à 18:03