Nicos Anastasiades, avocat de 66 ans et vétéran de la politique chypriote, est arrivé largement en tête (45 %) dimanche lors de l'élection présidentielle chypriote. Il devra affronter Stavros Malas (27 %), soutenu par les communistes, lors d'un second tour le 24 février.
On ne peut que se réjouir de voir ce pragmatique et homme de réseaux prendre les rennes de l'île chypriote en lieu et place d'un communiste (le seul de l'Union des 27), le président sortant Demetris Christofias dont le bilan a été à ce point catastrophique qu'il n'a même pas osé se représenter...
L'enjeu pour l'île de Chypre, qui a véritablement été contaminée par la faillite grecque est de retrouver, par une politique d'austérité, une économie compétitive. Les vieilles recettes communistes d'engagements de fonctionnaires et de mise sous Baxter de l'économie ont montré toutes leurs limites. Chypre est en discussion depuis juin 2012 avec le Fonds monétaire international, l'Union européenne et la Banque centrale européenne (trois institutions que le président sortant n'appréciait que fort peu) et estime avoir besoin de 17 milliards d'euros, dont 10 milliards pour renflouer ses banques, plombées par leur exposition à la dette grecque !
Il reste bien entendu également à trouver une solution à la "question chypriote" toujours au point mort après l'invasion turque du nord de l'île et pour laquelle l'Union Européenne n'a jamais osé prendre le taureau diplomatique et géopolitique par les cornes en exigeant de respecter l'intégrité territoriale d'un de ses membres, à fortiori vis à vis d'Ankara qui est candidat à l'ouverture de négociations d'adhésion.
Là encore, les promesses du président sortant élu de justesse sur cette seule question sont restées lettre morte. Que du contraire, les biens des chypriotes grecs situés en partie occupée ont continué à être spoliés et la colonisation des Anatoliens n'a fait qu'empirer. Aujourd'hui, un vent d'espoir et de changement souffle sur l'île...
L'enjeu pour l'île de Chypre, qui a véritablement été contaminée par la faillite grecque est de retrouver, par une politique d'austérité, une économie compétitive. Les vieilles recettes communistes d'engagements de fonctionnaires et de mise sous Baxter de l'économie ont montré toutes leurs limites. Chypre est en discussion depuis juin 2012 avec le Fonds monétaire international, l'Union européenne et la Banque centrale européenne (trois institutions que le président sortant n'appréciait que fort peu) et estime avoir besoin de 17 milliards d'euros, dont 10 milliards pour renflouer ses banques, plombées par leur exposition à la dette grecque !
Il reste bien entendu également à trouver une solution à la "question chypriote" toujours au point mort après l'invasion turque du nord de l'île et pour laquelle l'Union Européenne n'a jamais osé prendre le taureau diplomatique et géopolitique par les cornes en exigeant de respecter l'intégrité territoriale d'un de ses membres, à fortiori vis à vis d'Ankara qui est candidat à l'ouverture de négociations d'adhésion.
Là encore, les promesses du président sortant élu de justesse sur cette seule question sont restées lettre morte. Que du contraire, les biens des chypriotes grecs situés en partie occupée ont continué à être spoliés et la colonisation des Anatoliens n'a fait qu'empirer. Aujourd'hui, un vent d'espoir et de changement souffle sur l'île...
"Il reste bien entendu également à trouver une solution à la question chypriote toujours au point mort après l'invasion turque du nord de l'île..."
Il me semble pourtant qu'entretemps c'est le sud de l'ile qui n'a pas accepté que le nord rejoigne l'UE en même temps qu'elle en 2004.
Il faut reconnaitre cette fois-là que la partie grecque n'a pas fait preuve de solidarité (référendum refusé à 75%!!) et raté un R-V de l'histoire.
Rédigé par : Pije | 20 février 2013 à 13:25
Bien vu, bien écrit, très juste
Rédigé par : Le Prédicateur | 19 février 2013 à 08:53
Excellente analyse qui sort des prechi precha du politiquement correct servis par la grande presse subsidiée de ce pays...
Rédigé par : Le Prédicateur | 18 février 2013 à 13:00