Update 19 heures. Le débat de ce matin sur matin première a suscité pas mal de réaction sur le blog de l'émission (il faut descendre un peu).
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A.deT. : à ma connaissance, cette dette de ± 8 miads€ (*) fut rachetée en 2007 lors de la négociation du CONTRAT PROGRAMME SNCB; quelqu'un l'a -je pense- invoqué auparavant. On ne parle pas ici des coûts antérieurs liés au gouffre ABX de Etie Schouppe!
CONTRAT? Un "Engagement" en fonction duquel seront "mesurés" certains cadres supérieurs chargés de STIMULER LA DEMANDE et LA QUALITE DU SERVICE. Oups! Car les syndicats en arrière-plan s'accordent pour jouer la résistance au changement nonobstant (moulin à paroles syndicalo-tibétaines): le manque de moyens financiers, le stress du personnel, le manque de conducteurs,...
Le comble pour une NMBS-SNCB fort flamandisée est d'utiliser des arguments similaires à ceux habituellement wallons, chantant leur cocorico puis ils s'auto-augmentent (CEO) de +30.000€/an; là où ils sont déjà rémunérés à du 480.000€/an. CQFD disait mon prof de math.
(*) soit une DETTE d'environ 2.600 €/famille (de taille moyenne = 3,5 pers.).
Si on cumule ceci avec la DETTE DE L'ETAT (± 83% du PIB?), on en arrive à ce que la "politique sociale" de nos gouvernants passés (essentiellement PS+PSC) nous grève l'avenir dans une proportion inimaginable. Bon, il y a pire ailleurs diront les mêmes irresponsables!
Rédigé par : Simon | 23 mai 2008 à 16:18
Tout à fait Simon : le transport public belge coûte cher (notamment la SNCB) en raison du fait qu'il y a plus de retraités que d'actifs et que les actifs sont 15 fois plus nombreux au km que par exemple le rail japonais.
N'oublions pas non plus la dette récurrente de la SNCB de 8 milliards d'euros. Aux dernières nouvelles, n'était-il pas question pour l'Etat de la "racheter"?
Rédigé par : A. de Tocqueville | 23 mai 2008 à 12:49
Petite digression sur le transport (public ou privé).
Afin de désengorger certaines voiries aux heures de pointe, l'organisation d'un service de ramassage scolaire intégral devrait être organisé (probablement partiellement public et partiellement privé selon les moyens techniques).
Cela permettrait aux parents qui doivent tous déposer leurs gosses aux mêmes heures d'étaler leur départ/retour à d'autres heures ou de prendre les transports en communs.
Aux abords des écoles qui pratiquent le ramassage scolaire intégral (càd possible pour tous les élèves qui en font la demande), les difficultés de circulation sont vraiment moindre.
Rédigé par : Pijean | 23 mai 2008 à 12:37
@ P'tit Doc.
Je les ai fréquenté dans une vie passée mais pas si lointaine et je dois dire que j'en ai connu peu qui ont milité pour une liste électorale... Je maintiens donc intégralement mon propos et j'insiste sur la nécessité pour le journaliste de présenter correctement et complètement l'intervenant lorsqu'il est questio d'un sujet aussi sensible.
Rédigé par : Nicolas | 23 mai 2008 à 10:49
RTBF devait dénicher une personne spécialisée située au-dessus de tout clivage et appartenance politique.
Cher Nicolas, vous en avez décelé beaucoup du milieu académique qui répondent à ce souhait vertueux? Faut les fréquenter de près puis conclure qu'ils sont à 80-90% des citoyens ordinaires.
Restent évidemment les 15-20% de Professeurs profil Tournesol, si cher à Hergé.
Rédigé par : P'tit Doc | 22 mai 2008 à 14:04
Pour une fois, je comprendrai aujourd'hui fait et cause pour les chauffeurs des TEC Charleroi (grève spontanée en réaction à). S'agit plus de revendication salariales, mais d'une Nième tentative d'agression.
Un salaud de voyageur sort un couteau. Pas de chance, le conducteur est un ex-para qui réagit en état de légitime défense, mais d'une manière jugée trop «musclée» par le parquet.
Qui va-t-on blâmer de ce fait? Benh, la victime potentielle voyons!
«Faites-vous agresser et subissez» devient la règle imbécile d'un monde de la Justice contrainte par des lois de plus en plus iniques.
Conséquence et leçon: mieux vaut vous laisser truander que de tenter de vous défendre.
QUI sont les politiciens laxistes derrière cette politique du laisser-faire?
Je vous laisse les nommer, la presse en pointe chaque jour!
Rédigé par : Le navetteur | 22 mai 2008 à 13:59
Le débat proposé par la RTBF était supposé proposer un avis politique et un avis scientifique. Au bout du compte on a eu droit à deux avis politiques, un de gauche et un de droite. N'y a-t-il pas faute déontologique dans le chef de la RTBF - une fois de plus - à présenter quelqu'un comme un scientifique alors que cette personne a milité sur une liste écolo. Dans un domaine aussi sensible, si la RTBF cherchait un avis scientifique, elle devait dénicher une personne spécialisée située au-dessus de tout clivage et appartenance politique.
Rédigé par : Nicolas | 22 mai 2008 à 13:56
à Alexis de T.:
D'accord avec l'utilisation d'arrêts de bus par des transporteurs privés en substitution aux blocages abusifs des services présumés agir en faveur du public.
Mais ceci serait souvent d'un fonctionnement trop erratique que pour leur permettre d'atteindre un seuil de rentabilité (or qu'ils ne reçoivent aucun soutien par subsides du politique!).
Il serait bon de rappeler à ceux qui l'ignorent encore la masse d'argent qui se déverse annuellement pour compenser le coût réel des transports publics (coût du billet insignifiant par rapport au coût).
Idem pour ce qui concerne le rachat des dettes accumulées...
Idem pour le rachat des charges futures de pensions qui constitueront un gouffre financier à terme des carrières d'agents...
Rédigé par : Simon | 22 mai 2008 à 11:16
Une réelle concurrence pour la SNCB et les TEC est la solution économique idéale. On pourrait imaginer comme en Israël ou au Brésil que des compagnies privées puissent utiliser les arrêts de bus TEC.
Sur le rail, le fret est déjà mis en concurrence. Le transport passager suivra.
Mais comme aucune majorité politique ne se dégagera sur ce thème à court terme, le service minimum est le pis-aller. Donc, AD a raison.
J'ai aussi remarqué à quel point les RTBFistes étaient soulagés de le voir partir (du studio).
Le libéralisme fait peur parce que beaucoup perdraient leur plate-bandes, à commencer par nombreux "parlementaires à vie" type De Croo si on installait par exemple le vote majoritaire ou simplement la suppression de la dévolution de la case de tête.
Rédigé par : A. de Tocqueville | 22 mai 2008 à 10:48
au Pierre-Yves de 16:41
Puisque vous sous-entendez la non faisabilité concrète d'un service minimum dans la fonction publique,
suggérez peut-être à vos "camarades" d'avoir enfin conscience qu'ils n'existent qu'en mesure où ils nous rendent service et que pour le reste de leurs longues périodes d'inactivité, ils ne sont que des parasites vivant au crochets de la société?
Le fait d'accepter ceci suffirait à oeuvrer concrètement à ce qu'ils sont payés pour FAIRE.
Rédigé par : Robin Stakhanoviste | 21 mai 2008 à 22:06
@ Pierre-Yves : bon, souriez, cela vous fera du bien. Alain Destexhe, lui, a au moins proposé quelque chose de CONCRET. Vous, par contre... Et si l'on vous comprend bien, il ne faut pas un service minimum de 2 x 3 heures parce qu'il se pourrait qu'un malheureux ait un travail à terminer et ne puisse pas profiter d'un train durant ces plages horaires ? Franchement, vous avez quel âge ?
Rédigé par : Célestin | 21 mai 2008 à 18:48
En tt cas, ce qui me frappe dans ce débat sur le service minimum, c'est la difficulté de ceux qui pronent le service minimum à expliquer comment ils l'envisagent CONCRETEMENT.
Difficile de ne pas sourire en entendant le sénateur suggérer de prévoir des trains 3h le matin et 3h le soir aux heures de pointe: j'ai pensé au malheureux qui voulait finir un travail urgent et se retrouvait coincé à Bruxelles midi...
Faut pas vivre dans le monde réel pour en proposer de pareilles!
Rédigé par : Pierre-Yves | 21 mai 2008 à 16:41
Ce qu'il y a de bien avec R. Denis c'est qu'il ne bafouille pas trop. Comme Tony Goldschmidt. Mais les autres, on se demande comment on a pu les laisser approcher d'un micro.
La camarade Françoise Berlaymont, je l'ai entendue bafouiller même en disant l'heure; en disant le nom d'un collègue; et même en disant...son propre nom!
On dirait qu'ils ne savent pas prononcer le son "ou": le corage, les cors de la borse, etc.
Souvent je hoche la tête et je me demande: ils ont picolé ou quoi?
Enfin, ça doit être ça "la qualité du service public"...
Rédigé par : Jean-Louis Leroy | 21 mai 2008 à 12:26
Oh, mais moi aussi, tant que je sais qui me parle, et que ce n'est pas avec mon argent. R Denis, JP Jacqmain, ou avant cela l'inénarrable Gérard de Sélys représentent la fin de l'équilibre exigé par le contrat de gestion de la rtbf: finie l'époque ou un Breydal pouvait être rouge comme la carpette du sénat et l'on en a jamais rien su.
C'est d'autant plus criticable que c'est parfois insidieux. Roberto Denis par exemple: l'autre jour, le voilà qui compare les cadavres à Hiroshima avec ceux d'un camp de concentration. Est-ce correct historiquement, déontologiquement?
C'est ça la rtbf aujourd'hui, et c'est avec l'argent public.
Rédigé par : alex | 21 mai 2008 à 12:09
Alex:
Entendons-nous bien: je suis tout à fait disposé à écouter aussi des opinions de gauche (ou plus généralement autres que les miennes) et en effet Roberto Denis est un journaliste que j'apprécie.
Je remarque que Paul Herremant a l'honnêteté de laisser passer mes commentaires parfois acides sur son blog.
Par ailleurs j'ai arrêté de lire le Figaro parce que le rouleau compresseur y est aussi à l'oeuvre.
Pour le moment, la presse gratuite me semble être de meilleure qualité que la presse, comment dire? De l'establishment?
Rédigé par : Jean-Louis Leroy | 21 mai 2008 à 10:45
Perso, j'adore la revue de presse de Roberto Denis, qui devrait être nommée revue de la presse européenne *de gauche* :-)))
Rédigé par : alex | 21 mai 2008 à 10:36
Alex: La RTBF n'est pas neutre du tout. Tous les chroniqueurs ou éditorialistes sont des gauchistes: Paul Herremant, Hugues Le Paige, Béatrice Delvaux...il suffit d'écouter une émission comme "Regards croisés" - qui ferait mieux de s'appeler "Regards parallèles" - où les camarades chroniqueurs débattent mollement à coups de "je suis à 100% d'accord avec vous".
Dans les journaux parlés, Radia Sadani et Françoise Berlaymont (par ailleurs championne toutes catégories du bafouillage) passe complaisamment la soupe aux syndicalistes.
Chaque matin sur la`première chaîne radio on a droit au rouleau compresseur environnementaliste, ça s'appelle "Planète première" et l'on y tire à boulets rouges sur la croissance, le capitalisme, le progrès scientifiques, etc.
Même dans "Première séance", émission consacrée au cinéma, sévit l'inénarrable Monsieur Jean-Pierre, qui y chante régulièrement les louanges du communisme. Et dans cette émission, il va de soi que "film engagé" ne peut que signifier "engagé à gauche".
Mais c'est très bien que les journalistes expriment leurs opinions. Partons donc à la recherche de la pluralité sur cette chaîne financée par les taxes de tout le monde.
Jean Rosoux a été placardisé il y a longtemps...comme je regrette ses émissions "Arguments" et "Samedi première".
Claude Javeau a tenu une chronique pendant quelques temps, qui allait un peu à l'encontre des idées reçues...et elle passait à 6h30! N'existe plus...
Hmm...qui d'autre?
Rédigé par : Jean-Louis Leroy | 21 mai 2008 à 10:29
Saturation des transports en commun, manque d'investissement dans le réseau pour son entretiens comme pour son développement, longueur des délais pour mettre en circulation du nouveau matériel roulant...
Il suffirait que les prix du pétrole flambent (et il ne fait guère de doute qu'ils vont continuer à grimper) et qu'une pénurie de carburant apparaisse (la situation politique au moyen-orient est imprévisible) pour plonger nos pays non seulement dans la crise mais même dans l'anarchie la plus complète.
Rédigé par : eric | 21 mai 2008 à 10:28
Cette histoire de "service minimum" est totalement impossible à mettre en place (ceux qui prennent les transports en commun aux heures de pointes savent bien que le réseau est déjà totalement saturé), son seul but : mettre un peu de baume au coeur des usagers qui seront aussi dans quelques mois des électeurs !
La solution ? bofff... qui s'en tracasse ? , les politiques essaient d'asquiver les problèmes , pas de les résoudre.
Rédigé par : eric | 21 mai 2008 à 10:12
Point de détail: en écoutant cette émission, hier dans ma bagnole, j'ai été frappé par le choix d'un message: au milieu des questions et réflexions des auditeurs qui étaient normalement axées sur la grève, a été diffusé un message dont le contenu était uniquement axé sur le sénateur destexhe, rappellant qu'il était un ultralibéral et qu'avec lui et des gens comme reynders c'était la fin du service public. (je cite de mémoire).
Je trouvais la diffusion de ce message assez incongrue, c'était comme un message ad hominem dans un débat censé (on est sur la rtbf...) être neutre.
Est-ce juste moi ou d'autres auditeurs se sont fait la même réflexion?
Rédigé par : alex | 21 mai 2008 à 09:57
Quelques chiffres, les salaires du personnel de la SNCB était détaillés dans notre journal... ils sont vachement bien payés donc ? Cette journée " fainéantisée " coutera 40 millions d'euros ( 3 fois la dotation de toute notre Famille Royale et 10.000 tonnes de Co² en plus dans l'atmosphère.
Rédigé par : Lombard | 21 mai 2008 à 09:03
Célestin,
Si on additione les bénéficiares d' allocations (quelles qu' elles soient) et les personnes dont le salaire dépend en tout ou en partie de l' Etat (fonctionnaire, non-marchand, mutuelles, syndicats, Poste, Sncb, etc, etc..) on obtient un chiffre supérieur à 50% de la population active...
Vous êtes sûr de toujours désirer un référendum?
Pourquoi pas instaurer une démocratie au Wallonistan tant que vous y êtes?
Rédigé par : Vincent | 20 mai 2008 à 23:22
Des commentaires qui vaudront pour tout "service au public"?
AVANT il y avait les cheminots, les vrais, les travaille-dur de l'ère-vapeur, ces résistants courageux de 40-45 qui méritaient sincèrement nos louanges.
Puis avec les conquêtes sociales et le progrès technologique des Golden Sixtees, les temps ont changé la donne et les MENTALITES, par doses successives. Ainsi, partout en Europe les cheminots sont devenus des CORPORATIONS d'auto-défense de leurs seuls intérêts, oubliant la notion première de service à rendre au grand public.
A décharge de quelques-uns d'entre eux (car il y en a beaucoup d'honnêtes et respectables), faut dire qu'une fraction des voyageurs ont aussi adopté des comportements d'inéduqués, de gens dégueulasses dignes d'un autre âge.
Tout doit se mesurer par les extrêmes d'entre les acteurs, pas par leurs médians!
CORPORATIONS sans opposition ni concurrence, oligopoles de fonctionnaires bien mieux lotis qu'ils donnent à paraître. Milieux appuyés sur des règles non-dites en connivence avec certains politiciens de bas étage et des syndicalistes qui ne valent pas mieux que les premiers nommés.
AUJOURD'HUI, il y a 40.000 agents ordinaires d'une SNCB surendettée. DETTES mises sur notre dos de citoyens ordinaires, à la suite de décennies d'excès d'une gestion imbécile qui entrelaçait des cadres parfois rétrogrades (faut avoir fréquenté le milieu d'assez près) et leurs politiciens clientélistes, plus grand nombre d'agents d'opération habilement manipulés par leurs représentants syndicaux. L'ère du laissez-faire a donc joué à plein, trop longtemps.
DEMAIN, l'avènement d'une Europe plus ouverte va déranger les quiétudes. Il trouble les bénéficaires de droits acquis sans aucune contrepartie d'équilibre démocratique. Vive la dérégulation qui va stimuler les pensées et les actes, dynamiser les privilégiés, biaiser ces CORPORATIONS d'antan. Voici de quoi survolter les praticiens de la ""lutte"". Lutte sur quels fondements: opaques! Sur quelles pertes d'avantages: guère, sinon très subjectives! Lutte surtout contre le fait de devoir concéder un POUVOIR dictatorial et idéologique.
Voilà tous des facteurs explicatifs du présent, en plus qu'avec d'incessantes élections: 2008 Sociales, 2009 Régions+Europe, 2010 ceci et 2012 encore cela... il y a tous les mauvais prétextes accumulés pour BLOQUER. Pour SABOTER, non plus les envahisseurs nazis, mais bien nos gouvernants et les usagers captifs. Vive la zizanie est devenu l'état d'esprit basique de nombre d'agents actuels. Ennui et rancoeur se sont substitués à courage et travail.
Tels sont devenus - pour une part exagérée aujourd'hui - nos "Services au public", vérolés par la peste des collectifs sans foi ni loi, autre que la leur propre et surtout impropre!
OUI, vive le service minimum et que les petits dictateurs aillent se faire foutre ailleurs, comme on dit en Wallonie où je suis encore resté bloqué pour faits d'une grève d'ignares!
Rédigé par : Le navetteur | 20 mai 2008 à 23:07
Pour ou contre le service minimum ? Tout simplement, pourquoi ne pas le demander aux Belges ? Par referendum. On verra alors. Ah oui, je sais, le referendum est prohibé par la Constitution. Ah bin alors, il n'y a rien à faire. Affaire classée.
Rédigé par : Célestin | 20 mai 2008 à 21:55
Voici la mienne:
Alain Destexhe, ce que vous proposez est aux antipodes du libéralisme.
Le service minimum contient en germe le travail forcé. Si on le met en place, allez-vous envoyer la police aux grévistes qui refuseraient de prester? Probablement pas. En fait votre solution fleure bon l'économie planifiée: on décrète que l'an prochain on double la production de blé...ce qui n'arrive jamais bien sûr.
Alors laissez-moi vous présenter la vraie solution libérale.
Tout d'abord, on abolit les protections disproportionnées dont bénéficient les grévistes. Faire grève est une rupture du contrat de travail. Une grève dite émotionelle est un abandon de poste. L'employeur doit pouvoir licencier le travailleur dans ce cas. Or aucun employeur n'aime licencier (car il faut recruter et former un remplaçant), et la plupart des employés (sauf les plus entreprenants) n'ont pas envie de perdre leur travail. La négociation s'établira naturellement, et cette-fois-ci elle ne sera plus faussée par l'interventionisme de l'état.
Deuxièmement, il faut accélérer la privatisation de la SNCB. Supprimer la société qui chapaute les sociétés "infrastructure" et "transport". Diviser cette dernière en plusieurs sociétés, comme cela a été fait aux USA pour ATT. En conserver une dans le giron de l'état s'il le faut vraiment (pas utile à mes yeux) et vendre les autres au privé.
Alors les conflits sociaux n'éclateront plus en même temps dans toutes les compagnies de transport ferrovière. Les ex-usagers, devenus enfin des clients, auront le choix.
C'est cela le coeur du libéralisme, sénateur: LE CHOIX.
Les entreprises ferrovières qui auront un mauvais dialogue social seront plus souvent en grève, perdront des clients, et puis redresseront la barre...ou iront en faillite.
Le travailleur y regardera par deux fois avant de mettre en danger sa boîte. Et les dirigeants incompétents seront congédiés par les actionnaires.
Bref, ce qu'il nous faut, ce n'est pas le colbertisme de Sarkozy, c'est la politique libérale de Ronald Reagan et Margaret Thatcher. Jean-Marie Dedecker, lui, ne s'y est pas trompé.
En attendant, comme Rome ne s'est pas faite en un jour, voici une mesure qui nous aiderait beaucoup, nous les usagers-administrés: le licenciement immédiat et pour faute grave des cheminots qui font des grèves sauvages.
Rédigé par : Jean-Louis Leroy | 20 mai 2008 à 21:51
Si même le serveur de la retebe est en grève...
Rédigé par : Vincent | 20 mai 2008 à 21:48
Et on paye et on est formé par ça comme prof d'unif et bien quel niveau
Rédigé par : julien | 20 mai 2008 à 21:42