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Le peuple réclame un nouveau fil Uyttenlinx-Onkendaele!
http://www.lesoir.be/actualite/belgique/shopping-uyttendaele-note-ps-onkelinx-2008-02-06-575978.shtml
Rédigé par : hé bè | 07 février 2008 à 11:57
Les libéraux tocquevilliens du type AD sont certainement à gauche puisque progressistes sur le plan de l'innovation, etc. Réclamer l'efficacité de la puissance publique, un enseignement efficace, la fin de la particratie, la sanction pour les génocidaires du Rwanda, ne sont pas des approches de droite.
De façon générale d'ailleurs, les libéraux wallons ne réclament pas moins d'Etat mais MIEUX d'Etat et ont, sur le plan des moeurs, une approche dite "progressiste".
En revanche, bien des apparatchiks au PS voient d'un mauvais oeil un président du PS homosexuel, par exemple.
Rédigé par : Alexis de Tocqueville | 05 février 2008 à 10:47
>paul
Le mot "affrontements" désignait dans ma phrase les conflits sociaux et pas les agressions dont sont victimes les chauffeurs et les clients des TEC !!!
(désolé si je me suis mal exprimé)
>Vincent
On peut être de gauche (je n'aime pas beaucoup cette dénomination) et ne pas être d'accord avec le laxisme général de notre société vis à vis des délinquants (la pensée rose n'est pas aussi unique que vous semblez le croire).
On peut même être de gauche et avoir une certaine sympathie (on va dire ça comme ça) pour monsieur Destexhe...
Rédigé par : eric | 04 février 2008 à 22:03
"mais la grève n'est jamais qu'un des symptômes d'une société malade, une société libérale ne peut produire que des affrontements de cette nature si elle n'est pas arbitrée, règlementée."
Vous démontrez donc que les pays commes les USA ou le RU ne sont pas des sociétés malades (malgré leur pseudo 'ultra-libéralisme') puisque le nombre de grèves y est quasi nul...
Je comprends que les violences envers les chauffeurs de bus ou contrôleurs de train provoquent une réaction.
Y a-t-il seulement une coordination d' efforts entre les sociétés de transport et les forces de Police pour viser spécifiquement ces agissements? Je doute.
Je vous invite à regarder ce que les Anglais font:
http://www.tfl.gov.uk/corporate/media/newscentre/4561.aspx
Toutes les semaines les journaux gratuits locaux publient les photos des fauteurs de troubles, à charge à la population de les dénoncer! Et ça marche: 90% de condamnations et des parents responsables qui doivent payer l' addition!
Evidement une telle solution serait inimaginable en nos contrées. J' imagine déjà la bonne pensée unique rose verte faire ressurgir le spectre du facisme...
Pendant ce temps, les honnêtes gens ont le droit de continuer de se faire agresser (et pas seulement fiscalement!).
Rédigé par : Vincent | 04 février 2008 à 20:05
Donc, si les employés des transports publics sont agressés, c'est la faute à la politique libérale pratiquée en Belgique?
Vous n'y croyez pas vous-même.
Quant à l'historique de la nationalisation (selon votre explication, ce terme n'est sans doute pas le meilleur) des chemins de fer, elle explique sans doute notre situation actuelle, mais sans pour autant la justifier.
Et je ne trouve pas normal que les alternatives aux chemins de fer publics, relèvent elles aussi du secteur public, sans concurrence autorisée.
Les monopoles ne relèvent pas du libéralisme, mais du privilège imposé aux usagers par les producteurs.
Je les trouve en tant que tels injustifiables.
Rédigé par : paul | 04 février 2008 à 16:28
A nouveau je suis d'accord avec vous en ce qui concerne la prise en otage des usagers mais la grève n'est jamais qu'un des symptômes d'une société malade, une société libérale ne peut produire que des affrontements de cette nature si elle n'est pas arbitrée, règlementée.
Pour ce qui est des monopoles publics des transports en commun, il faut se souvenir qu'en Belgique le chemin de fer était au milieu du 19ème siècle constitué de dizaines de sociétés privées qui n'arrivèrent jamais à constituer un réseau unique (ce qui aurait supposé l'exploitation de lignes moins rentables) et qui furent vendues (pas nationalisées!) à l'Etat par leurs actionnaires.
Rédigé par : eric | 04 février 2008 à 15:49
Je crois que nous nous fréquentons depuis assez longtemps sur ce carnet pour que vous sachiez que je n'ai jamais défendu la moindre brutalité dans les rapports sociaux, et ce de quelque partie qu'elle vienne.
Je me méfie par contre de l'intervention de l'état dans l'économie, et c'est à ce titre que les monopoles publics du genre SNCB/TEC/STIB me déplaisent souverainement.
En bref: ces sociétés disposent de monopoles, et donc d'un pouvoir exhorbitant sur leurs usagers, sans que ceux-ci puissent leur demander de comptes, vu que si vous devez utiliser les transports publics, vous êtes contraints de passer par eux.
Rien, absolument rien, ne justifie ce monopole.
Et si en plus les employés de ces sociétés utilisent leur pouvoir pour immobiliser des gens qui n'ont rien à voir avec leurs griefs (aussi justifiés soient ceux-ci, dans le cas de violence physique), j'estime qu'une révolte de ces usagers est tout à fait fondée.
Rédigé par : paul | 04 février 2008 à 14:15
>Paul
Je suis entièrement d'accord avec tout ce que vous dites mais moi je ne suis pas un libéral ! je crois que les rapports entre un employeur et un employé doivent être réglementés et qu'aucune des deux partie ne doit être libre d'agir brutalement à sa guise.
La grève sauvage n'est jamais qu'une approche ultra libérale du rapport employé - employeur au même titre que le licenciement sans préavis ou de la fixation du salaire en dehors de toute convention...
je suis assez étonné que vous n'en fassiez pas l'éloge !
Rédigé par : eric | 04 février 2008 à 12:50
"Jean Rigole De Plusenplus"
Aldagor(-et), on t'as reconnu mon gros... :-)
Rédigé par : alex | 04 février 2008 à 10:30
Il ne vous est pas venu à l'esprit que c'est vis-à-vis des clients que certaines obligations devraient exister?
Le croit de grève n'est pas remis en cause par les libéraux. Nous n'acceptons par contre pas que des gens décident de mouvements qui bloquent des usagers, sans leur donner la possibilité de prendre d'autres dispositions.
Il ne vous vient pas davantage à l'esprit, je suppose, que ces grèves, si elles sanctionnent l'employeur (et encore faudrait-il déterminer qui est au juste l'employeur dans le cas des TEC, STIB et SNCB) pour des situations sur lesquelles il n'a aucune prise, elles sanctionnent sutout l'utilisateur, qui paie contraint et forcé le "service public", et n'a certainement aucune prise sur la violence dont sont victimes les employés.
Mais non. Cela ne vous est manifestement pas venu à l'esprit. Celui qui est taillable et corvéable à merci dans ce pays, c'est le cochon de payant.
Et vous parlez de géométrie variable?
Rédigé par : paul | 04 février 2008 à 09:08
Eric, pour le MR tu es corvéable à merci et AD en est l'extrême avec son libéralisme à géométrie variable.
Le travail, il le laisse aux autres c'est une bien trop belle chose pour ce Roi de l'absentéisme.
Il te fera apprendre le Chinois...sauf pour lui évidemment, même chose avec le Néerlandais.
Rédigé par : Jean Rigole De Plusenplus | 03 février 2008 à 20:46
C'est curieux de voir comment des gens qui n'arrêtent pas de réclamer moins de contraintes pour l'employeur vis à vis de l'employé veulent absolument que l'employé lui soit contraint vis à vis de son emloyeur!
la déréglementation du marché du travail pour l'un , l'obligation de service minimum pour l'autre .... le libéralisme ... mais le libéralisme à sens unique !
Rédigé par : eric | 03 février 2008 à 11:39
@ leila : de ce type de communiqué
" un calendrier de négociations. "
L'expérience démontre qu'il ne devra ressortir aucune amélioration dans la mesure où la société ne remédie pas à la cause principale (violence gratuite de petits salauds). Aussi longtemps où ceux-ci se sentiront impunis, nous les verrons persister avec leurs airs de brutes, action syndicale ou pas. L'initiative doit venir d'ailleurs, mais les milieux responsables ne désirent pas agir.
Rédigé par : Rob | 01 février 2008 à 22:44
"Les syndicats et la direction de la Société régionale wallonne du transport se réuniront de nouveau le mardi 5 février à 15h30. Chacun devrait confirmer ses positions et mettre en place un calendrier de négociations. D'ici là, plus aucun mouvement de grève ne devrait être organisé avant le 15 février."
Rédigé par : leila chahid | 01 février 2008 à 18:49
Et dire que la grève de la réclamation des titres de transport pourrait faire bien plus mal à la société (Protestations = On voyage gratuit !).
Mais bizarrement, c'est plutôt les lundis ou les vendredis que l'on préfère débrayer.
Rédigé par : wallagonie | 01 février 2008 à 16:26
C'est assez cocasse. Mais faut-il en rire ou en pleurer ?
Rédigé par : Mateusz Kukulka | 01 février 2008 à 15:36
c'est un peu la métaphore de "la poule et de l'oeuf":
Lequel des deux apparut en premier pour donner naissance à l'autre?
Je peux comprendre le ras-le-bol des chauffeurs qui se font taper dessus ou insulter, idem pour les accompagnateurs de trains.
Car FONDAMENTALEMENT, le problème vient du comportements individuels de jeunes/adultes IRRESPECTUEUX de quiconque. Ici est la CAUSE avant de parler des EFFET et conséquences, donc actes de grève. Je n'excuse pas ici en les confondant d'autres grèves TEC & Co fabriquées au titre de revendications typiques des syndiqués: horaires qui conviennent pas à X, ceci et cela qui ne sourit pas à l'embauche.
Tout à fait fondamentalement, on assiste depuis des décennies à un LAXISME POLITICIEN (lorgnez svp à gauche). Leitmotiv? Refus du sécuritaire: "c'est bon pour les gens de la droite". Refus d'agir avec sévérité: "faut comprendre les pauvres démunis". Refus de légiférer avec clarté: "ça écarterait un % d'électeurs qui font notre pain quotidien". Refus d'éduquer enfin: "laisser s'épanouir les décalés, leur donner une chance de se rattraper". Ah oui, réussite disent-ils au PS et ailleurs???
Jusqu'au jour où l'excès devient la NORME de comportement en société!
Et que petit peuple autant que riches capitalistes se font truander pour des riens?
JOE et l'attitude de quelques collectifs "compréhensifs": vous vous en souvenez encore, ça motivé par un MP3! Demain ce MP3 sera remplacé par du car-jacking et du grand banditisme...
Alors comment agir dès la SOURCE des DEVIANCES, messieurs les politiciens, nos parents et éducateurs, Mrs/Mmes les magistrats? Ici est le problème FONDAMENTAL, sur lequel vos positions dogmatiques se refuse à considérer des REALITES. La fuite devant la responsabilite individuelle, c'est tout ce que notre société dite "démocratique" parvient à nous fourguer, pour motifs de bas calcul électoral ou de respect d'idéologie!!!
Rédigé par : E. G. | 01 février 2008 à 13:08
Oui, et ce sont les chauffeurs de camions de la Poste qui sont en grève ! PFFF...
Rédigé par : Lombard | 01 février 2008 à 12:08
Disons que quand on aura libéralisé les prisons, il y aura plus de places pour les accueillir et dans un confort plus conforme à une société humaniste.
Rédigé par : Alexis de Tocqueville | 01 février 2008 à 11:58
A quand un Norman Tebbit en Gelbique?
http://en.wikipedia.org/wiki/Employment_Act_1982
Rédigé par : Vincent | 01 février 2008 à 10:12
Il faut reconaitre que rien d'efficace n'est fait pour lutter contre l'insécurité dans les transports en commun, une insécurité qui touche non seulement les chauffeurs mais aussi les usagers!
Je suppose que les délinquants auront plus de respect pour le matériel, le personnel et la clientèle quand les TEC seront privatisés... le miracle libéral quoi !
Rédigé par : eric | 01 février 2008 à 10:12
Où sont passées les mâles velléités d'André Antoine de privatiser les TEC "si cela continuait"?
Si le récent détournement d'un bus (une première en terme de violence, mais relativisée par LE SOIR) est insupportable, les grèves à répétition ne vont pas sécuriser les chauffeurs et les accompagnateurs.
Par ailleurs, les faits de violence sont tout aussi importants à la STIB qui ne fait pas grève pour autant.
Pourquoi pas une grève du zèle, plutôt?
Dans certains pays, on autorise des Cies privées d'utiliser les arrêts de la Cie publique. Cela crée une saine concurrence. Les jours de grève, ces Cies privées prennent le relais.
Que le meilleur gagne, en somme.
Rédigé par : Alexis de Tocqueville | 01 février 2008 à 09:31