"Implantée à Lessines, dans une province qui affiche des taux de chômage records, la société Baxter emploie 1 670 personnes :
" Nous disposons d'une cinquantaine de postes vacants dans les départements techniques et scientifiques (...) l'entreprise manque d'électromécaniciens, mais aussi de chimistes, de laborantins, d'ingénieurs de projets et de superviseurs d'équipes (...) Nous avons parfois l'impression d'avoir asséché le vivier des compétences régionales"
" Nous avons absolument besoin d'ingénieurs (...) dans les dix prochaines années, nous devrons doubler le nombre de nos ingénieurs si nous voulons rester dans la course".
(Références, semaine 1900/2007)
Dumping social : le BTP suédois obtient gain de cause
Le risque de voir déferler une main-d'oeuvre bon marché en provenance des pays les plus pauvres de l'Union Européenne s'éloigne. L'avocat général de la Cour européenne de Justice (CEJ) a rendu mercredi un avis favorable aux syndicats suédois opposés à une entreprise de construction lettone qui offrait des salaires inférieurs à ceux prévus par les conventions collectives de Suède. Si l'avis est suivi par les juges de la Cour, comme cela est souvent le cas, il pourrait faire jurisprudence.
Pendant plusieurs mois, en 2004 et 2005, le syndicat de la construction suédois Byggnads avait bloqué les chantiers de construction du groupe letton Laval un Partneri (L-P Baltic).
Le syndicat l'accusait de faire du "dumping social" en payant ses salariés bien moins que ce que les conventions collectives du secteur prévoyaient. Son but était d'obtenir que Laval signe la convention suédoise du bâtiment. En matière de droit social en Suède, les conventions collectives ont en effet force de loi.
L'entreprise lettone avait finalement dû fermer ses chantiers.
Mais s'estimant victime d'une entrave à la libre circulation des services dans l'UE, elle avait intenté un recours devant une juridiction suédoise qui, à son tour, a demandé son avis à la CEJ.
Paolo Mengozzi, l'avocat général de la CEJ, a finalement conclu que "les syndicats peuvent par des actions collectives motivées par des objectifs d'intérêt général et proportionnés, contraindre un prestataire de services d'un autre Etat membre à souscrire à un taux de salaire prévu par une convention collective", selon un communiqué de la Cour.
L'avocat général souligne également que la législation européenne concernant les travailleurs détachés à l'étranger, ainsi que le principe de libre prestation des services, "ne s'opposent pas à ce que des organisations syndicales tentent, par des actions collectives prenant la forme d'un blocus et d'une action de solidarité, de contraindre un prestataire de services d'un autre Etat membre à souscrire à un taux de salaire, déterminé conformément à une convention collective". Il stipule néanmoins que les actions collectives "doivent être motivées par des objectifs d'intérêt général, tels que la protection des travailleurs et la lutte contre le dumping social".
Rédigé par : bebert | 24 mai 2007 à 15:21
C'est vrai qu'il y a souvent du travail dans une région et que l'on ne trouve pas toujours le personnel qualifié mais il y a plein de raisons :
- les couples achètent une maison de plus en plus tôt et n'ont pas envie de déménager.
- les femmes travaillent et ne peuvent plus suivre leur mari comme dans le passé; Alors soit elles doivent faire des navettes fatiguantes, soit elles doivent chercher un autre travail. Pas toujours évident.
- tout le monde n'a pas la bosse des sciences ou des maths. Il y a des littéraires, des scientifiques et des manuels.
- la machine ayant de plus en plus remplacé l'homme- et ce n'est qu'un début - il y a de moins en moins de travail pour les personnes non qualifiées. Ne me dites pas que tout le monde peut devenir ingénieur.....
Rédigé par : Gribouille | 17 mai 2007 à 19:39
@ Roger, sans réponse claire laissée vers Alex (matin du 16 mai)
"" les start-ups wallonnes ne sont pas solides et peu axées vers la croissance. Elles seraient donc fragiles et non pérennes."". Puis cette Q: taux de 3% en BE, contre 8,5% aux USA?
En fait, l'étude de l'ULg (sponsoring par cabinet C.F. de M-D Simonet) nous confirme des observations débattues il y a des années déjà. Retour à la motivation positive des gens?
L'état d'esprit de la plupart de ceux qui "créent" la spin-off (c-à-d l'extraient d'une plus grande organisation) ou lancent une start-up (T.P.M.E. d'initiative privée), reste un état d'esprit de "technologue". Un bel élan initial qui risque vite de mener à la stagnation modeste, à défaut d'avoir l'ambition de la CROISSANCE. Ceci expliquant le taux élevé d'échecs de ces lancements dans les 3 à 5 ans qui suivent leur création.
Il est bien connu que croître pose trois conditions: aller à la rencontre (chercher) des MARCHES et savoir jouer d'INGENIERIE FINANCIERE, mais également de passer de "l'esprit copains" à celui de manager d'hommes et d'ORGANISATIONS où peuvent foisonner d'autres idées. Message sur lequel la Commission U.E. pêche elle-même en ne cessant de parler d'INNOVATION (technologique) sans s'appesantir sur les trois conditions connexes. Pas évident de se convertir de "technologue aux idées originales" vers un autre profil d'homme d'affaire (***).
Plusieurs spin-off ont bien compris l'enjeux, voyez des exemples à Liège et ailleurs en BE !
Il est stimulant d'observer en Flandre le cas du Holding financier G.I.M.V. (basé à Anvers, lancé par la VL Gem. '80s), holding dirigé par de véritables hommes d'affaires (plutôt que des apparatchiks de politiciens). Leur portefeuille comprend 150 entreprises -des P.M.E. internationales- avec un taux étonnant de croissance et des plus-values financières endéans les 3 à 5 ans qui suivent...
Très près de nous, voyez le succès des sociétés financées par la C.N.P. de Gerpinnes!
Quant aux "taux" de 3% ou 8,5%, je ne sais d'où ils sortent, mais il doit s'agir de la dynamique des créations d'entreprises entre deux cultures contrastées: celle BE (plus largement l'U.E) timorée face à l'esprit entrepreneurial et celle des USA, décomplexée là où on doit clairement parler d'argent et taux de réussite, hors ceux artificiels des aides et subsides!
(***) "profil d'homme d'affaire": à ne pas confondre avec les "camarades d'affaires" auxquelles nos élus rouges nous ont régulièrement habitué).
Rédigé par : Simon | 17 mai 2007 à 12:01
Le seul blog qui n'est pas langue de bois: bravo ! je suis Liégeois et quand je vois le gaspillage des fonds publics, je suis sidéré. Liège Ville à été négligée depuis des décennies pour les banlieues rouges. Certaines artères d'Ans ressemblent à Paris, mais quand on descend sur Liège, on a l'impression d'arriver dans le quart monde. Même la gare ? Cet architecte dont le nom m'échappe croit sans doute que nous sommes en Espagne. On va se les geler sur les quais balayés par le vent et après quelques années, les belles dalles blanches seront toutes noires.
Rédigé par : lucienfelisse | 17 mai 2007 à 00:38
Triste de savoir qu'un sénateur est au travail un jour sur deux en Belgique alors que la masse laborieuse y est chaque jour, un peu de respect SVP...
Mais oui? j'oubliais les commissions et les promenades en famille à Bierset.
A défaut de travailler chez Baxter, il restera avec vous la solution Quick à 3,3 €/heure....et d'enrichir un peu plus le capitalisme.
IL EST BIEN CE BLOG FAMILIAL Gaston la goffe.
Rédigé par : Sylvie | 16 mai 2007 à 21:37
'SYLVIE' est -lorsqu'on lit attentivement ses propos- l'alias d'un barbu rasé (enfin à peine).
Un mec qui se charge de shooter contre MR et A.D. en particulier.
L'hydre apparaît sous pseudos variés selon les sujets et le heures. Lisez-le attentivement, croisez ses remarques désobligeantes avec celles de ses 'copains'. Pas très subtil le rouge artifice.
Emploi versus chômer?
Comme Verhofstadt s'en exprimait ce soir sur la 'Een' flamande après le F-à-F Reynders <> DiRupo, les francophones devraient réfléchir l'opportunité de remplir les 10.000 postes vacants en proximité flandrienne.
Plutôt que de se 'les rouler' en larmoyant en Hainaut grâce aux allocations sociales agrémentées d'un peu de noir (c'est ma vue, pas les propos de G.V.); ça demanderait évidemment un peu d'effort et de c....... au C...
En ce qui concerne Lessines et le cas Baxter, c'est bien le désarroi des dirigeants étrangers qu'il faut noter ici.
L'OFI wallon tâche de les attirer avec des 'aides publiques sociales'; mais le si fameux enseignement public du Hainaut n'est pas foutu de construire les talents (?) afin de pouvoir à l'offre d'emplois: ni au Sud, ni forcément au Nord de l'axe FR-VL. Un comble.
Pendant ce temps, on a droit à des 'Sylvie' qui font leur petit numéro de cirque dans le vocabulaire bas de gamme que leur président bien-aimé!
Ciao, Sylvie.
Rédigé par : Gaston la goffe | 16 mai 2007 à 21:19
Vous avez déjà changé de sujet, il était bien pourtant celui-ci.
Rédigé par : Arthur | 16 mai 2007 à 20:50
avec une technique aussi parfaite , sûr que monsieur Destexhe ne va pas tarder à rejoindre l'Arena Team !!!!
http://www.arenateam.be/index.asp?ID=5
Rédigé par : eric | 16 mai 2007 à 18:30
Sylvie,
Etiez-vous "rat" d'auditoire ou de salle de classe pendant vos études ? Juge-t-on la qualité d'un étudiant aux nombres d'heures qu'il passe au cours où à ses résultats aux examens ?
De même, pour le Sénat, vous semblez dire que la qualité vient de la quantité. Je n'irais pas jusqu'à parler d'un 'sénatouriste' qui préfèrait les crampons aux longs débats philosophiques.
Ne trouvez-vous pas plus judicieux de voir nos hommes (et femmes) politiques sur le terrain, là où sont les vrais problèmes des gens plutôt que de somnoler dans les confortables fauteuils d'une salle lambrisée ?
C'est vous qui n'êtes pas sérieuse en attaquant de manière aussi lamentable une personnalité courageuse qui n'hésite pas à mouiller sa chemise pour le bien de ses concitoyens.
Rédigé par : Jean-Philippe | 16 mai 2007 à 18:30
@hube
La politique n'empêche pas un petit clin d'oeil. Beaucoup de personnes ont envie de voter pour moi mais ne savent pas qu'au sénat, il y a une seule liste pour la Wallonie et Bruxelles. Tous les jours, je rencontre au moins dix personnes qui me disent "c'est dommage qu'on ne peut pas voter pour vous" !!!. Une campagne, ce sont des idées (vous en avez pas mal sur ce blog) et aussi faire connaître que l'on est candidat et sa place !). Alors à vous de juger.
Rédigé par : alain destexhe | 16 mai 2007 à 18:28
mais jusqu'où s'arrêteront ils ????
http://www.youtube.com/watch?v=yjt8XaGW0PY
Rédigé par : eric | 16 mai 2007 à 17:48
Besoin, tu pousses fort Hube...un sénateur avec un taux d'absentéisme de 50% au sénat est-il représentatif d'un quelconque sérieux...?
Rédigé par : Sylvie | 16 mai 2007 à 17:47
Mr le Sénateur,
Je ne serai pas aussi excessif que Vincent, mais pensez-vous que l'image que vous allez faire passer est bien sérieuse par rapport, d'une part, aux fonctions que vous prétendez occuper, et, d'autre part, par rapport aux positions que vous défendez (à juste titre, d'ailleurs)?
Vous qui êtes quasiment l'unique espoir (et je pèse mes mots) dans le monde politique francophono-belge, j'aurais espéré autre chose venant de vous...
Je pense que la situation de notre pays a besoin de gens comme vous, cruellement. Elle n'a plus besoin de clowns, on en a déjà assez comme ça.
Bien à vous,
Rédigé par : Hube | 16 mai 2007 à 16:58
Tous aux abris!
http://www.dhnet.be/infos/belgique/article/172970/l-agent-007-de-la-politique.html
Rédigé par : Vincent | 16 mai 2007 à 14:30
C'est quoi "le taux de start-up"?
Rédigé par : alex | 16 mai 2007 à 13:31
C'est quoi le "le taux de start-up"?
Rédigé par : alex | 16 mai 2007 à 13:30
Pour espérer former les COMPETENCE(s), il y a deux pré-requis:
des APTITUDES qui doivent aller de pair avec la MOTIVATION personnelle.
Si l'une d'elles vient à manquer, le risque est grand de ne pouvoir parcourir le dur chemin de la FORMATION, quelle que soit la discipline qui attire le jeune (ou l'adulte qui doit aussi s'adapter à des temps qui changent). Quels ACTEURS faut-il interroger alors et sur chacun de ces traits?
- les parents (quel est donc le profil-type de ceux d'enfants désoeuvrés?)
- l'intéressé potentiel (son parcours et mental, de l'enfance à l'adolescence et au-delà...).
- les enseignants : dans quel état d'esprit?, affiliés à quelles convictions idéologiques?
- les syndicats d'enseignants, eh oui... malheureusement le monde n'est pas parfait.
- leurs politiciens régnant sur des P.O.s flous (des Politiques, ce serait trop flatteur),
- la méthode éducative vécue (ou imposée) par chacun d'entre ceux-ci!
- N'oublions pas le monde du show-business qui maintient le "citoyen" dans l'état d'infantilisme propice à en faire un revendicateur qui se sent alors victime de la "société ultra-libérale" ;-)
Que font les uns et les autres pour mériter d'éventuelles louanges? C'est pas l'assistanat qui remplacera l'EFFORT individuel; tous les bons maîtres le disent, mais ils ne sont pas écoutés par les autres, qui pleurent ou gesticulent fort aisément! Serait-ce un acquis de ce que l'on nomme indûment la politique sociale?
Mais ceux qui le devraient ne lisent pas ce blog, ni guère leurs affiliés d'ailleurs!
S'ils le faisaient, la Wallonie et Bruxelles "performeraient" autrement bien.
NB: ceci n'a rien à voir avec le manque de MOYENS dont on nous rabat les oreilles à longueur de législations!
Rédigé par : E.G. Simon | 16 mai 2007 à 11:08
Il ya pire : une récente étude de l'Université de Liège (institution loin d'être ultra-libérale) a démontré que les start-ups wallonnes ne sont pas solides et peu axées vers la croissance. Elles seraient donc fragiles et non pérennes. Les FUNDP ont répliqué in petto que certaines start-ups (comme par hasard liées aux Facultés de Namur), que nenni, étaient parfaitement solides.
Rappelons que le taux de start-up est d'environ 3% en BELGIQUE (Flandre y comrpise) et 8,5% aux USA. Chiffre cité par Rudy Aernoudt qui dénonce les faiblesses de sa Région face à la mondialisation : industrie automobile et chimique US facilement délocalisable...
Rédigé par : Roger | 16 mai 2007 à 10:07
Pas tellement, non.
Les structures sont telles qu'en Wallonie et à Bruxelles les travailleurs qualifiés sont incités à partir vers d'autres horizons, où ils peuvent mieux monnayer leurs talents, et où ils ont de meilleures perspectives.
Ces mêmes structures incitent par contre à l'entrée de travailleurs non qualifiés, qui peuvent bénéficier d'un système d'allocations, sans trop de contrôles qui plus est.
Ce qui ne signifie pas que les nouveaux arrivants soient paresseux. Mais ils ne sont pas incités à se former, ou à travailler dur.
Rédigé par : paul | 16 mai 2007 à 09:33
Un bémol donc pour ceux qui prétendent que la Wallonie, parmi ses nombreux atouts (centre de l'Europe, réseau ferré et routier maillé, universités) offre une large main d'oeuvre qualifiée. La Wallonie offre en fait un magnifique vivier de main d'oeuvre NON-QUALIFIEE, ce qui est la caractéristique des pays en développement sauf que là-bas, le coût du travail est 100 fois plus faible. Mais je caricature bien sûr.
Rédigé par : Alexis de Tocqueville | 16 mai 2007 à 09:10