Selon Le Soir, 49% des Belges ne s'intéressent guère à la politique. Il y a un an, un sondage de France 3 donnait un résultat proche pour nos voisins : 52%. Le succès des émissions télévisées dans le cadre de l'élection présidentielle y change-t-il quelque chose ?
Remercions Daerden, qui nous redonne goût à la politique:
http://www.plennevaux.be/alexandre/politique/vignette-de-competence-politique/
Rédigé par : Alexandre Plennevaux | 28 mars 2007 à 10:59
@ Pas Corrompu,
J'abonde évidemment dans votre sens. Ma question sur le bonheur n'était "que" rhétorique. Ce n'est ni le rôle ni du ressort de l'Etat et du politique de rendre heureux.
Il est de la responsabilité de chacun de créer son destin, et partant son bonheur selon moi. De cette perspective, l'Etat et le politique ne peuvent que représenter des entraves.
Rédigé par : Pecunia non Olet | 27 mars 2007 à 23:19
Voyons-voir. On a donc le choix entre la gauche molle de la droite asthénique, la droite apathique de la gauche neurasthénique, le centre gauche amorphe, et la droite centriste flasque. Tous mâtinant leurs programmes d'un peu de couleur verte histoire de ratisser (pour les verts, c'est de bonne guerre !) large ... C'est sûr que cela suscite l'enthousiasme.
Rédigé par : Yves Ethorner | 27 mars 2007 à 22:37
J'aime bien cette citation de Benjamin Constant:
"Prions l’autorité de rester dans ses limites, qu’elle se borne à être juste. Nous nous chargerons d’être heureux".
Effectivement, les attentes exagérées vis-à-vis de l'autorité ne peuvent mener qu'à des désillusions.
Un sondage récent selon lequel une majorité d'Européens seraient d'accord de voir l'état restreindre leur liberté pour plus d'égalité me fait froid dans le dos.
Cette chimère de l'égalité!
Rédigé par : paul | 27 mars 2007 à 16:36
@ Pec non O.: 'Peut-être le désintérêt marqué à l'égard de la politique trouve-t-il sa source dans l'impuissanec de cette dernière à rendre les gens heureux ?'
Question de fond: les gens ne devraient-ils pas d'abord s'efforcer d'être heureux par eux-mêmes, avant de le demander au monde politique? Ce ne sont pas les lois qui rendent nécessairement les citoyens heureux (sauf bien sûr celles pondues par certains pour leurs 'clients favoris').
D'accord avec vous sur le fait que trop d'hommes (et de femmes) se laissent corrompre. Comme citait déjà un magistrat, il y a dans ces cas au moins un corrupteur et un corrompu. Dans les cas du P.S., le pluriel s'appliquerait-il plus volontiers, par la notion de 'collectivité'?
Rédigé par : Pas corrompu | 27 mars 2007 à 14:59
Sincèrement, je ne pense pas que la politique soit un jour la solution à un quelconque problème.
La seule politique qui pourrait peut-être prétendre apporter une solution serait celle qui ramènerait l'Etat à ses uniques tâches régaliennes.
Peut-être le désintérêt marqué à l'égard de la politique trouve-t-il sa source dans l'impuissanec de cette dernière à rendre les gens heureux ?
Rédigé par : Pecunia non Olet | 27 mars 2007 à 14:25
Sauf vot' respect, y en a pas un pour sauver l'autre. en France, 27% des hommes politiques ont eu maille à partir avec la Justice en 2006.
Rédigé par : Roger | 27 mars 2007 à 12:00