Après les émeutes du 11 et 15 novembre, la presse belge publie les portraits de neufs individus recherchés par la police. Je dénonce ici le refus des médias de nommer les responsables de ces dégradations.
Après les émeutes du 11 et 15 novembre, la presse belge publie les portraits de neufs individus recherchés par la police. Je dénonce ici le refus des médias de nommer les responsables de ces dégradations.
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Retrouvez ici ma tribune dans Figaro Vox.
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Retrouvez ici ma tribune dans le Vif sur la necessité d'une transformation des zones de police à Bruxelles !
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Après au scandale autour du Samusocial, le député bruxellois Alain Destexhe (MR) propose "une réforme radicale de la politique bruxelloise".
Le Samusocial n’est que la petite partie émergée du malgoverno de Bruxelles. La future commission d’enquête devrait être le point de départ d’une réforme en profondeur des institutions bruxelloises.
Rappelons d’abord que la gestion de Bruxelles relève d’une aberration politico-administrative unique au monde. Une ville-région de taille modeste à l’échelle de la planète, divisée en 19 baronnies, comptant environ mille conseillers communaux ou de CPAS, 200 fonctions exécutives locales (bourgmestres, échevins ou présidents de CPAS), 89 parlementaires bruxellois (pour un million d’habitants!), sans parler de la Cocom, de la Cocof et de son équivalent flamand. Il s’ensuit un absurde et coûteux morcellement des compétences dans presque tous les domaines (police, emploi, aide aux personnes, culture, enseignement, formation professionnelle, santé, sport, stationnement, mobilité, etc). Plus personne ne s’y retrouve vraiment. La commission d’enquête annoncée sur le Samusocial nécessitera d’ailleurs un changement législatif car, touchant au social bicommunautaire, elle devra se tenir au niveau de la Cocom – dont les parlementaires sont pourtant les mêmes qu’au parlement bruxellois – et il n’y a pas été prévu la possibilité de mener à bien des enquêtes! On hésite à citer Kafka ou Ubu!
via www.lalibre.be
Retrouver ici ma tribune sur la gouvernance à Bruxelles dans La Libre.
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Fête de l'Aïd-el-Kébir : le Sénateur Alain DESTEXHE souhaite que l’Exécutif des musulmans envoie un signal fort en appelant les fidèles à respecter l’obligation scolaire le jour de la rentrée officielle (1er septembre) et condamne ce nouvel « accommodement raisonnable » De nombreux élèves musulmans seront absents le jour de la rentrée des classes qui coïncide cette année avec celui de la Fête du Sacrifice. Certaines écoles seront carrément désertées. « Depuis quand des préceptes religieux justifient-ils l’absentéisme scolaire, et ce, dès le jour de la rentrée scolaire ? Quel est le message envoyé à nos jeunes? Doit-on comprendre que le fait religieux l’emportera toujours sur une obligation légale ? », interpelle le Député bruxellois Alain DESTEXHE.
Dès le mois de mars, Alain DESTEXHE interrogeait la Ministre de l’Education au sujet des incidences de la fête du Sacrifice sur la date de la rentrée scolaire[1]. Les deux ont en effet lieu le 1er septembre. « Dans la réponse à cette question, la Ministre occulte toute forme de responsabilité en me revoyant au pouvoir d’appréciation du Chef d’établissement mais un rappel de l’obligation scolaire aurait été le bienvenu quand des écoles annoncent déjà que plus de la moitié de leurs élèves manqueront à l’appel », regrette le Député de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Une fois de plus, certains chefs d’établissement sont forcés de mettre en place des accommodements raisonnables en adaptant les horaires de la rentrée pour permettre aux élèves de se rendre à la mosquée ou en fixant une journée pédagogique dès le jour de reprise! Est-ce vraiment à l’école de se plier aux diktats religieux ?
Lire la suite "Fête de l'Aïd, absentéisme garanti le jour de la rentrée scolaire" »
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Le philosophe Drieu Godefridi et le Sénateur Alain Destexhe ont décidé de vous proposer leurs réflexions sur l'actualité. Retrouvez dans cette vidéo leur échange suite aux attentats de Barcelone survenus le 17 août 2017.
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Ce vendredi 7 juillet, le Sénat a organisé une cérémonie pour les 20 ans de mandat de cinq parlementaires.
A cette occasion, mon collègue Olivier Destrebecq a prononcé le discours suivant :
Mesdames et Messieurs,
Chers collègues,
J’ai l’immense plaisir et l’insigne honneur de vous annoncer que l’on célèbre aujourd’hui, en séance plénière du Sénat, les 20 ans de carrière parlementaire de M. Alain Destexhe. Je me réjouis de l’occasion qui m’est donnée d’évoquer à cette tribune le parcours assez particulier de notre collègue.
Docteur en médecine de l’Université de Liège, ville qui l’a vu naître, M. Alain Destexhe est aussi diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, détenteur d’un certificat en management de l’INSEAD de Fontainebleau et, last but not least, d’une licence en expertise médicale à l’université de Louvain et d’un certificat en management médical à l’ULB.
Sa vocation de médecin, il la met douze années durant au service de Médecins sans Frontières, d’abord comme médecin bénévole sur le terrain : il est envoyé successivement au Honduras, où il s’occupe de réfugiés salvadoriens, en Guinée, au Guatemala, dans les zones frontières entre le gouvernement et la guérilla, et au Soudan, où il vient en aide aux réfugiés éthiopiens victimes de la grande famine de 1985.
En 1991, il est nommé Secrétaire général de Médecins Sans Frontières International. Il le restera jusqu’en 1995 et sera un témoin privilégié des grandes crises humanitaires de la première moitié des années nonante : la première guerre du Golfe, la guerre en ex-Yougoslavie, la famine en Somalie et le génocide au Rwanda, en 1994.
Lire la suite "Cérémonie au Sénat en l'honneur de 20 ans de mandat parlementaire" »
Rédigé à 17:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
M. Alain Destexhe (MR).- Je remercie le rapporteur pour son rapport écrit reflétant parfaitement les travaux de la commission. En particulier, au début, il a bien souligné que je suis, au Sénat, à l'origine d'une initiative similaire avec le sénateur Anciaux, du sp.a.
Aujourd'hui, je souhaite que la Région bruxelloise s'inscrive dans une initiative déjà prise dans de très nombreux pays - Pays-Bas, Autriche, Suède, Luxembourg - mais aussi par des entités telles que les États américains de New York ou de l'Illinois, qui ont pris l'initiative d'interdire les microbilles.
Ces microplastiques sont contenus dans de nombreux produits cosmétiques - exfoliants, dentifrices - et sont ensuite déversés dans les océans, où ils causent des dégâts environnementaux.
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Lors de sa réunion le 27 juin 2017, la commission des questions juridiques et des droits de l'Homme a tenu un séminaire parlementaire avec la participation de :
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Ci-dessous mon article publié sur LaLibre.be
Le Samusocial n’est que la petite partie émergée du malgoverno de Bruxelles. La future commission d’enquête devrait être le point de départ d’une réforme en profondeur des institutions bruxelloises.
L’Absurdistan bruxellois
Rappelons d’abord que la gestion de Bruxelles relève d’une aberration politico-administrative unique au monde. Une ville-région de taille modeste à l’échelle de la planète, divisée en 19 baronnies, comptant environ mille conseillers communaux ou de CPAS, 200 fonctions exécutives locales (bourgmestres, échevins ou présidents de CPAS), 89 parlementaires bruxellois (pour un million d’habitants!), sans parler de la Cocom, de la Cocof et de son équivalent flamand. Il s’ensuit un absurde et coûteux morcellement des compétences dans presque tous les domaines (police, emploi, aide aux personnes, culture, enseignement, formation professionnelle, santé, sport, stationnement, mobilité, etc). Plus personne ne s’y retrouve vraiment. La commission d’enquête annoncée sur le Samusocial nécessitera d’ailleurs un changement législatif car, touchant au social bicommunautaire, elle devra se tenir au niveau de la Cocom – dont les parlementaires sont pourtant les mêmes qu’au parlement bruxellois – et il n’y a pas été prévu la possibilité de mener à bien des enquêtes! On hésite à citer Kafka ou Ubu!
Lire la suite ""Gouvernance : tout changer à Bruxelles !"" »
Rédigé à 17:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les « sports cérébraux » comme les échecs et l’E-sport bientôt reconnus par la Fédération Wallonie-Bruxelles ?
Des auditions se tiendront sur le sujet à la rentrée parlementaire.
« Le sport doit être soutenu sous toutes ses formes, y compris cérébrales, qui permettent de développer des qualités telles que la concentration, la patience, la mémoire, la persévérance ou encore l’esprit sportif communes à toutes les activités dites ‘sportives’ », affirme le Député Alain DESTEXHE.
Auteur d’une proposition de résolution « visant à encourager une interprétation moins restrictive de la notion d’épanouissement physique contenue dans le décret du 8 décembre 2006 permettant de reconnaître une activité comme sportive »[1], Alain DESTEXHE se réjouit des débats fructueux qui se sont tenus ce matin, en Commission des Sports.
Ce texte, cosigné par Jean-Luc Crucke, vise à élargir l’interprétation restrictive du décret de 2006 qui définit un sport exclusivement sur base de l’épanouissement physique, psychique et social des membres et exclut donc les sports dits « cérébraux ».
La proposition a été dans l’ensemble bien accueillie avec néanmoins quelques nuances. Le Ministre des Sports, Rachid Madrane, s’est déclaré en faveur d’une reconnaissance par la Fédération Wallonie-Bruxelles de ces activités cérébrales. Toutefois, celle-ci n’irait pas jusqu’à les assimiler à des sports.
En ce sens, il a été convenu d’organiser des auditions afin d’étudier la manière dont certains sports cérébraux comme les échecs ou l’e-sport pourraient bénéficier d’une reconnaissance de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
« Ces auditions permettront aux aspects légaux, scientifiques et économiques d’être mis en exergue jusqu’à, je l’espère, une reconnaissance officielle grâce à la présente résolution », conclut le Député Alain DESTEXHE.
[1] http://www.pfwb.be/le-travail-du-parlement/doc-et-pub/documents-parlementaires-et-decrets/documents/001535666
Rédigé à 09:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Retrouvez mon passage ce dimanche 9 avril dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" sur RTL TVI portant le titre "Syrie-USA: ce qui nous attend..." en cliquant ici.
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De retour d'Alep, Alain DESTEXHE appelle à une aide humanitaire massive pour les habitants de la ville dévastée.
J’ai pu constater que la situation humanitaire dans la ville dévastée d’Alep est catastrophique, avec une population totalement démunie. La situation est encore pire dans les nombreux quartiers (surtout à Alep Est) qui avaient été occupés par la rébellion islamiste, où il y a encore de nombreux habitants qui vivent au milieu des ruines et des gravats, dépeignant un tableau effrayant. Le problème majeur est l’absence d’eau. Il n’y a pas non plus d’électricité dans plusieurs quartiers de cette immense ville qui comptait près de 4 millions d’habitants avant la guerre. Sur le plan sanitaire, il y a une grave pénurie de médecins et d’infirmiers (beaucoup ont quitté la ville) ainsi que de médicaments et de matériel médical. Ce dernier venait surtout d’Europe avant la guerre et les hôpitaux et les structures de santé n’ont pu se réapprovisionner.
Le patrimoine historique, classé à l’UNESCO, est aussi très endommagé, notamment la citadelle (même si elle tient encore) et le vieux souk historique est quant à lui complètement détruit.
Depuis Vukovar en 1991 dans l’Ex-Yougoslavie, je n’avais plus vu une telle dévastation et cela m’évoque aussi des images de la Seconde guerre mondiale.
Médecin, ex-secrétaire général de MSF, j’ai toujours cherché à voir et témoigner, comme médecin ou comme parlementaire, à partir d’une expérience du terrain que ce soit en Bosnie, en Afrique centrale, en Corée du Nord, à Gaza, etc. Au cours des derniers mois, je me suis rendu au Kurdistan irakien et en Iran. Alors que la crise syrienne a un tel impact sur notre pays et notre continent (terrorisme, migrations,…), j’ai voulu voir de mes propres yeux la réalité syrienne sur place.
La délégation de parlementaires européens et russes à laquelle j’ai participé était une des premières à se rendre à Alep depuis la réunification de la ville, le 22 décembre 2016. Je tiens à préciser qu’il s’agit d’une mission sans aucun lien avec le Conseil de l’Europe. Seuls trois des vingt participants de la délégation sont d’ailleurs membres de cette Assemblée.
En tant que parlementaire, j’en appelle à une aide internationale massive des organisations internationales et des associations humanitaires pour aider la population. L’aide doit aller en priorité à la fourniture d’eau et d’un minimum d’électricité aux structures qui en ont besoin. Il faut aussi du matériel médical (chirurgie, perfusions, radiologie, …) et des médicaments.
Curieusement, Alep ne semble plus présenter un grand intérêt alors qu’elle était au centre de toutes les attentions il y a quelques semaines à peine. Il faut aller sur place et se rendre compte de la situation actuelle !
https://www.youtube.com/watch?v=D_AGAp1z6_4
Rédigé à 11:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
« Depuis quand des terroristes peuvent-ils venir s’exprimer dans les hautes sphères universitaires sans que personne ou presque, ni dans la presse, ni ailleurs, ne s’en indigne ? Il me semble que la liberté d’expression souffre d’un réel deux poids deux mesures », déplore le Sénateur Alain Destexhe.
Pour lui, il est toujours étonnant de voir qu’alors que des individus tels que Eric Zemmour, auteur du Suicide français ou Patrick Buisson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy sont persona non grata sous le couvert des limites de la liberté d’expression, d’autres accusées de terrorisme comme Salah Hamouri ou diffusant des idées complotistes comme Tariq Ramadan sont quant à eux les bienvenus au nom de cette même liberté. Ce deux poids deux mesures est difficilement compréhensible.
La venue de cet individu s’inscrit dans le cadre de la « Semaine contre l’apartheid israélien » initiée par le controversé BDS (Boycott Désinvestissement Sanction). Pour rappel, plusieurs membres de ce cercle avaient insulté en mars 2015 des étudiants Juifs en les qualifiants de terroristes et de fascistes en plein campus du Solbosch (ULB).
Salah Hamouri, intervenant lors de la conférence du 7 mars à l’Université d’Anvers, a passé plus de sept ans dans une prison israélienne entre 2005 et 2001 pour tentative d’assassinat du rabbin Ovadia Yossef, ex grand-rabbin d’Israël. Pourtant, cela ne semble pas poser de cas de conscience au COMAC, le mouvement de jeunes du Parti du travail de Belgique, qui a organisé l’événement.
« Il est surprenant que la venue d’un tel individu n’ait fait l’objet d’aucun article et n’ait fait aucun remous ou presque en Belgique », s’étonne le Sénateur Alain DESTEXHE. « Est-il envisageable d’inviter Salah Abdeslam ou Mehdi Nemmouche à leur sortie de prison ? », s’interroge la Ligue Belge Contre l’Antisémitisme (LBCA). Liberté d’expression ou non, en cautionnant cette venue, l’Université d’Anvers a finalement accepté de donner une tribune à cet individu malgré sa grave condamnation.
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Une lettre ouverte du sénateur Alain Destexhe à l’ASBL Parlement Jeunesse qui organise la XXIème session du « Parlement jeunesse ».
Chers organisateurs,
Du 26 février au 3 mars prochain se tiendra la XXIème édition de la simulation parlementaire du Parlement jeunesse que vous organisez, accessible à une centaine de jeunes de 17 à 26 ans.
A la lecture des décrets adoptés lors de la précédente session par ces députés en herbe, je me serais presque cru dans l’ouvrage de William Golding, Sa Majesté des Mouches, dans lequel des enfants croient pouvoir refaire le monde à leur manière, sans l’autorité des adultes, et au final finissent par le mettre en péril.
Rédigé à 15:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
"L'Université trop libre de Bruxelles" titrait en octobre 2013 le journal Le Monde. Ce sentiment de "trop" illustre bien la polémique autour de la lettre ouverte du nouveau Recteur de l'ULB, Yvon Englert.
En qualifiant l'actuel projet de loi abolissant le secret professionnel des assistants sociaux dans les affaires de terrorisme de potentielle "dérive totalitaire", celui-ci s'est plié au conformisme idéologique qui s'est même introduit sur les bancs et les pupitres de l'ULB. Retour sur une "dérive gauchisante".
Lire la suite "ULB, l'Université (trop) Libre de Bruxelles (Le Vif)" »
Rédigé à 17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Alain Eraly, Eric Gillet et moi-même avons publié en 2003 déjà cet ouvrage dans lequel nous exposions les 120 propositions suivantes.
Rédigé à 16:48 | Lien permanent | Commentaires (0)
Retrouvez mon passage ce dimanche 5 février 2017 dans l'émission "A votre avis" sur la RTBF avec pour thématique "Donald Trump: un danger?" en cliquant ici.
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« Il est regrettable que pour des enjeux partisans et sous de faux prétextes, des propositions aussi consensuelles et constructives soient rejetées, au détriment de l’intérêt des citoyens », déplore le Sénateur et Député bruxellois Alain DESTEXHE à l’origine de la proposition.
La pollution de l’air est aujourd’hui un enjeu dont on connaît les impacts sanitaires, économiques et environnementaux. Selon une étude récente de mai 2016, plus de 80% des individus vivant dans des zones urbaines sont exposés à des niveaux de qualité de l’air ne respectant pas les limites fixées par l’Organisation Mondiale de la Santé.
Et pourtant, la population ignorait encore jusqu’à il y a peu que pas moins de 12.000 décès prématurés par an en Belgique étaient imputables à la population de l’air. Aucune précaution, aucun système d’alerte, aucune information transparente et cohérente n’était alors fournie au citoyen pour prendre un certain nombre de précautions en cas de pics de pollution, fréquents à Bruxelles, une des villes les plus polluées du monde.
C’est donc dans une véritable démarche de sensibilisation que les quatre députés bruxellois MR Alain DESTEXHE, Anne-Charlotte d’URSEL, Jacqueline ROUSSEAUX et Abdallah KANFAOUI ont déposé cette proposition demandant entre autres de réaliser une enquête sur les impacts économiques sanitaires, environnementaux, et économiques de la pollution de l’air en Région bruxelloise. Ils demandent également que le site Internet dédié à la pollution de l’air inclue une rubrique informative sur les dépassements des normes autorisées ainsi que la mise en place d’une application smartphone.
Malheureusement, au motif que certaines demandes de la proposition avaient depuis le moment de sa rédaction été rencontrées, celle-ci a été rejetée. Un vote regrettable étant donné qu’avoir réalisé des efforts en la matière ne dispense pas le Gouvernement de prendre des mesures complémentaires permettant l’amélioration du système existant, sur base de bonnes pratiques observées à l’étranger. Nous sommes en effet encore très loin d’autres outils comme AirParif à Paris, qui constitue un véritable modèle en la matière.
L’auteur de la proposition Alain DESTEXHE se dit néanmoins déterminé à continuer à consacrer, avec le soutien de ses collègues du Groupe MR, une partie de son travail parlementaire à cette thématique cruciale de la pollution et cela, dans l’intérêt du citoyen.
[1] http://www.weblex.irisnet.be/data/crb/doc/2014-15/127554/images.pdf
Rédigé à 10:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Intervention de Monsieur Drieu Godefridi du 19 janvier 2017 au siège du MR, à l'occasion d'une soirée-débat organisée et animée par le Sénateur Alain Destexhe, en présence de M. le Ministre des Affaires étrangères Reynders et de Michael R. Kulbickas, Republicans Overseas Belgium.
Mesdames & Messieurs,
Je vous propose d'aborder trois chapitres : comprendre l'élection de Donald Trump, quelles sont les opportunités de cette élection pour l'Europe, la droite américaine est-elle "extrémiste" en comparaison avec la droite européenne ?
Selon moi, l'élection de DJT s'inscrit dans un mouvement de révolte générale des classes moyennes occidentales, qui voyent leur niveau de vie stagner, parfois régresser, quand elles sont soumises à toujours davantage de contraintes. D'abord, la taxation. Si le 1% le plus riche échappe de facto à la majeure part de la charge fiscale, les classes moyennes sont soumises à des impôts toujours plus lourds. Dans des pays tels que la Belgique, la France ou le Danemark, les citoyens actifs sont désormais privés de la majeure partie du fruit de leur travail. À rémunération égale, il leur faut travailler toujours plus pour seulement maintenir leur niveau de vie.
Rédigé à 20:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je regrette profondément la tournure et la teneur du message délivré par le Délégué général aux droits de l’enfant dans son rapport annuel, message réitéré et assumé lors de son audition devant le Parlement ce 11 janvier.Je lance un appel au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour une réaction ferme et appropriée.
Je regrette en effet qu’une nouvelle fois, le message délivré par le Délégué Général aux droits de l’Enfant (DGDE) soit idéologiquement orienté, incite à la victimisation des jeunes radicalisés et à la minimisation des actes criminels. Ce n’est pas ce qui est attendu du Représentant de la Jeunesse.
Ce n’est pas la première fois que je m’insurge par rapport aux propos tenus par le DGDE dans les médias ou ses rapports annuels au travers d’interpellations parlementaires ou de communiqués. Pourtant, au mépris du devoir de réserve qui incombe à sa fonction, le Délégué persiste et signe avec son nouveau rapport. De son côté, le Gouvernement cautionne par son silence ou de vagues déclarations.
Lire la suite "Rapport du Délégué Général aux droits de l'enfant 2015-2016" »
Rédigé à 17:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 10:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Chers amis,
L’année 2016 a été tragique : après Paris, Bruxelles était touchée en plein cœur par les attentats les plus meurtriers de l'histoire de notre pays. Puis Nice et d'autres et, récemment, Berlin.
Le terrorisme islamiste est une réalité avec laquelle nous allons devoir composer en 2017 et les années à venir.
Des mesures anti-terroristes ont été prises, mais nous payons aussi le prix de 20 ans d'aveuglement face à la montée de l'islamisme radical. Notre vigilance ne doit pas s’amenuiser et le déni doit cesser.
2017 devra être plus que jamais l’année de la fermeté et du courage politique.
Je vous rappelle que vous pouvez suivre mon actualité politique sur ces questions et d'autres via mon site, le blog, Facebook ou Twitter. Cette année, dans le cadre de l'Union Interparlementaire, j'ai également rédigé un rapport sur la protection du patrimoine que je peux vous faire parvenir par courrier sur simple demande par mail à [email protected].
En cette fin d'année, j'adresse toutes mes pensées aux victimes du terrorisme et à leurs familles et je vous souhaite un Joyeux Noël et une Bonne Année 2017!
Rédigé à 15:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Retrouvez mon passage ce dimanche 18 décembre 2016 dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche: Visagate, pourquoi pas le Liban?" en cliquant ici.
Rédigé à 10:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
« De nombreux spécialistes s’accordent pour reconnaître que certaines activités cérébrales telles que l’e-Sport ou les échecs sollicitent un effort et des qualités similaires aux activités physiques », soutiennent de concert les députés Alain DESTEXHE et Jean-Luc CRUCKE face aux partisans d’une conception restrictive des éléments constitutifs d’un sport[1] donnée par le décret du 8 décembre 2005.
Une idée originale en Belgique mais un processus déjà amorcé et encouragé ailleurs. En 2011, une déclaration écrite du Parlement européen considérait déjà que « le jeu d’échecs est un sport »[2]. En France, les échecs ont été reconnus comme un sport et une loi de mars 2016 sur le numérique a également rangé l’e-Sport dans cette catégorie[3]. A noter également que dans certains pays comme la Norvège, certaines écoles ont même remplacé les cours de gym par des cours d’e-Sport.
D’autant plus que l’absence de reconnaissance en Belgique prive les joueurs de la Fédération d’un subventionnement qui leur permettrait de participer à des tournois internationaux et de participer au rayonnement du pays à l’étranger. Aux Etats-Unis, les tournois attirent autant de spectateurs que les matchs de base-ball !
Les députés Alain Destexhe et Jean-Luc Crucke invitent donc le Conseil supérieur des Sports à rendre un nouvel avis sur ce qui peut ou non être considéré comme un sport sur base de la consultation d’experts médicaux. Par ailleurs, ils souhaitent que soit lancée une réflexion sur la mise en place d'un cadre juridique pour les joueurs professionnels d’e-Sport.
« Il est temps que la Communauté française devienne OP face aux évolutions numériques qui amènent à reconsidérer nos conceptions traditionnelles de ce qui constitue ou non une pratique sportive », conclut le Député Alain Destexhe.
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Depuis que j'ai lu Le Monde du 13 novembre, date anniversaire des attentats de Paris, je suis dans une immense colère. Ce journal explique en Une que les djihadistes ont profité de la crise migratoire de l'été 2015 pour traverser l'Europe via la Hongrie et préparer les attentats de Paris et de Bruxelles. Le journal a pu retracer le parcours de dix djihadistes.
Or, en deux clics, j'ai retrouvé au moins 10 articles datant de l'époque de la préparation des attentats affirmant de façon péremptoire que l'utilisation de la route des migrants par les terroristes était "une rumeur", "un mythe", "un fantasme", "pas sérieuse", "une intox", "un préjugé", "une théorie ridicule qui ne tient pas la route", etc, etc.
Comment les auteurs de ces articles peuvent-ils encore se regarder dans la glace ? Ne comprennent-ils pas qu'ils sont complètement discrédités ?
Quand on lit l'enquête du Monde, on en tire la conclusion que les attentats de Paris et de Bruxelles n'auraient probablement pas eu lieu sans le flux migratoire. En effet, ces attaques, planifiées à partir de Raqqa en Syrie d'où sont partis les terroristes, impliquant une quinzaine de terroristes et une coordination complexe, étaient d'une toute autre ampleur que les attentats précédents. Amener ce groupe de terroristes en Europe via le flux migratoire s'est avéré la solution la plus commode pour l'Etat islamique.
Voir quelques uns de ce articles navrants qui, comme la couverture récente de l'élection américaine, pose beaucoup de questions sur l'éthique de nombre de journalistes qui font de moins en moins la distinction entre les faits et leurs opinions.
Doit-on craindre que des djihadistes fassent partie des réfugiés? "Ce n'est pas sérieux", RTBF.
Non, les terroristes de Daech ne s'infiltrent pas parmi les migrants, LCI
Non, il n'y a pas une horde de djihadistes parmi les réfugiés, Le Vif.
Une nouvelle étude démontre que l'immigration ne favorise pas le terrorisme, Slate.fr.
Un expert Onusien conclut à l'absence de lien entre terrorisme et migration, Plateforme d’information sur l'asile.
Réfugiés : le fantasme de l'infiltration terroriste, France Inter.
(...) "Des terroristes infiltrés : ces clichés ont la vie dure", La Libre Belgique.
Préjugé #9 : "Parmi les réfugiés, il y a des terroristes et des criminels", Ciré.
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Retrouvez mon passage dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche: Etats-Unis: Trump sur le fil?" de ce dimanche 6 novembre en cliquant ici.
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FIGAROVOX/TRIBUNE - Un accord intra-belge a été trouvé pour valider le traité de libre-échange entre l'UE et le Canada. Pour le sénateur belge Alain Destexhe, Paul Magnette a failli remettre en cause l'unité de la Belgique pour des raisons principalement électorales.
Paul Magnette, le «ministre-président» de la Région wallonne, est finalement revenu à la raison. Un «accord intra-belge» entre les sept (!) gouvernements du pays a donc été trouvé. Pas une virgule du traité n'a été changée, comme l'a affirmé le Premier ministre belge, Charles Michel, mais des «éclaircissements» auraient été obtenus. L'affaire laissera cependant des traces, tant au niveau belge qu'européen.
Lire la suite "Le CETA vu de la Belgique: un coup d'épée dans l'eau (Figaro Vox)" »
Rédigé à 16:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
FIGAROVOX/TRIBUNE - Le Centre de déontologie journalistique vient d'éditer un fascicule pour bannir certains mots comme immigré, clandestin ou migrant. Pour le sénateur belge Alain Destexhe, la Wallonie est convertie à la novlangue du roman 1984 d'Orwell.
Lire la suite "La novlangue des médias belges: Big brother est Wallon et journaliste (Figaro Vox)" »
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Il s’agit de l’une des recommandations du rapport adopté hier, le 12 octobre, à l’unanimité à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.[1] « L'adoption de ce rapport à l’unanimité marque la reconnaissance par le Conseil de l'Europe de l'importance de la diffusion des principes de justice internationale et de la nécessité de les soutenir par un engagement renouvelé et concret », s'est félicité le Sénateur Alain Destexhe, auteur du rapport et à l'origine de l'initiative.
A l'heure où certains acteurs de la Communauté internationale confirment les crimes de guerre commis actuellement en Syrie et en Irak et évoquent même un possible génocide contre les Yézidis, les Chrétiens et autres minorités religieuses de la région, l'adoption de ce rapport appelant à « un engagement étendu et concret dans la coopération avec la CPI » apparaît comme d'autant plus pertinente et opportune. En effet, le texte appelle les Etats membres et observateurs de l'Assemblée également membres du Conseil de Sécurité des Nations-Unies à présenter une résolution afin que les auteurs de ces crimes ne restent pas impunis. Par ailleurs, la Procureure de la CPI qui avait jugé que la Cour ne pouvait se saisir elle-même pour les crimes commis en vertu de la non-ratification du Statut de Rome par la Syrie et l'Irak est invitée, sur base des preuves nouvelles et accablantes existantes, à reconsidérer sa position.
Pour rappel, la CPI est la première juridiction internationale permanente - régie par un traité international appelé le Statut de Rome - qui vise « à amener les auteurs des crimes à répondre de leurs actes et à contribuer à empêcher que ces crimes ne soient à nouveau perpétrés », à savoir les crimes de guerre, contre l'humanité et les génocides.
L'un des intérêts majeurs de la résolution était, au-delà de lancer un appel à la ratification universelle du Statut de Rome, des amendements de Kampala[2] et de l'APIC[3], d'appeler les pays du Conseil de l'Europe et les membres observateurs à les mettre en œuvre concrètement en les transposant dans leur ordre juridique interne. Sans cette ratification universelle, la CPI ne pourra disposer de la légitimité nécessaire à l'exercice de sa juridiction. Par ailleurs, les États sont également invités à mettre en place dans leurs ordres juridiques respectifs des mécanismes de coopération et d'appui à l'action de la Cour.
Ce rapport est le fruit de longs mois de travail et de l'audition en mai dernier de la Présidente de la Cour pénale Internationale, Madame la Juge Silvia Fernandez de Gurmendi.
L'engagement du Sénateur Alain DESTEXHE - également Président de la Commission juridique et des Droits de l'Homme de l'APCE - pour la lutte contre l'impunité et la promotion de la ratification universelle du statut de Rome n'est pas nouveau. Depuis des années, il œuvre aux côtés du réseau Parlementarians for Global Action (PGA), dont il préside le Conseil International. L'adoption de ce rapport lui tenait donc particulièrement à cœur et il se réjouit d'être à l'origine de cet engagement renouvelé, particulièrement précieux compte tenu du contexte actuel.
[1] Lien vers le communiqué de l’APCE : http://www.assembly.coe.int/nw/xml/News/News-View-FR.asp?newsid=6364&lang=1&cat=8
[2] Pour plus d'informations : http://www.iccnow.org/?mod=review&lang=fr
[3] Accord sur les privilèges et les immunités : http://www.iccnow.org/?mod=apic&lang=fr
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Pour marquer son passage en politique, le président N-VA de la Chambre Siegfried Bracke a eu ce qui pourrait sembler de prime abord une bonne idée: aligner l'âge et la durée de cotisation des pensions des parlementaires sur celles des autres citoyens. La population applaudit - évidemment - des deux mains. Et pourtant, je prédis que si cette réforme aboutissait, ne siégeraient plus désormais au Parlement que des fonctionnaires et des enseignants nommés. Sans doute pas ce que souhaite la N-VA. Personnellement, je ne suis pas concerné par la réforme proposée, j'en parle d'autant plus à l'aise.
Lire la suite "Réduire le nombre de parlementaires plutôt que s'attaquer à leur pension (L'Echo)" »
Rédigé à 15:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
De pensioenleeftijd voor parlementsleden verhogen? Op de lange termijn is dat schadelijk voor de democratie, schrijft Alain Destexhe.
Om zijn intrede in de politiek te markeren had Kamervoorzitter Siegfried Bracke (N-VA), zo dacht hij, een goed idee: trek de pensioenleeftijd en de duur van de pensioenbijdragen van de parlementsleden gelijk met die van andere burgers. De bevolking applaudisseert enthousiast. Maar de langetermijneffecten zullen nefast zijn, zowel voor de nationale en regionale vertegenwoordiging als voor de kwaliteit van de besluitvorming. Want wil de N-VA een parlement dat hoofdzakelijk ambtenaren-in-verlof telt? Dat is niet in het belang van het land.
Een mandaat van een parlementariër duurt gemiddeld acht jaar. Bij elke verkiezing wordt een groot deel van het parlement vernieuwd, vooral in Vlaanderen. Het parlementair werk vraagt overgave, en de verkozenen spreken voortdurend met de kiezers, vooral 's avonds en in het weekend. Een gunstige pensioenregeling is hun enige voordeel. Bovendien werd de pensioenleeftijd van de parlementariër tijdens de vorige legislatuur al opgetrokken van 55 tot 62 jaar, en de bijdrageduur van 20 naar 32 jaar.
Lire la suite "Willen we dan een parlement vol wereldvreemden? (Standaard)" »
Rédigé à 15:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
FIGAROVOX/TRIBUNE - Pour la première fois en Belgique, une euthanasie a été pratiquée sur un mineur. Pour le sénateur belge Alain Destexhe, la frénésie législative en matière sociétale ne semble pas avoir de limites alors que les abus sont nombreux.
Alain Destexhe est sénateur belge. Ancien secrétaire général de Médecins sans frontières (MSF) et ex-président de l'International Crisis Group, il est, entre autres, l'auteur de Mouvement flamand expliqué aux francophones et Lettre aux progressistes qui flirtent avec l'islam réac. Lire également ses chroniques sur son blog.
La Belgique vient d'inscrire un nouveau curieux record au Livre Guinness. Il y a quelques jours, elle devenait le premier pays où une euthanasie était légalement pratiquée sur un mineur. Cette possibilité, ouverte par l'extension d'une loi de 2002 sur l'euthanasie, n'avait toujours pas été saisie depuis son adoption en 2014.
Lire la suite "Euthanasie pour un mineur en Belgique: toujours plus loin (Figaro Vox)" »
Rédigé à 09:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Retrouvez mon passage dans l'émission "C'est pas tous les jours dimanche" de ce dimanche 18 septembre en cliquant ici.
Rédigé à 09:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
COMMUNIQUÉ DU SÉNATEUR ET DÉPUTÉ BRUXELLOIS ALAIN DESTEXHE (MR)
« Entre le bien-être animal et le respect d’une tradition religieuse, le gouvernement bruxellois a tranché pour « l’accommodement raisonnable », regrette le député bruxellois Alain Destexhe.
Alors que la Flandre s'oriente clairement vers la généralisation de l'abattage après étourdissement, le gouvernement bruxellois s’inscrit dans la logique inverse, par pur clientélisme. Etonnant de la part de Bianca Debaets (CD&V) que l'on croyait Secrétaire d’Etat en charge du bien-être animal mais qui s'avère être celle du respect des traditions religieuses au mépris de l'évolution récente de la législation européenne.
C'est d'autant plus étonnant qu'elle dit être en faveur d'une interdiction totale de cette forme d'abattage, cruelle pour l'animal. Dans ces conditions, comment peut-elle encore exercer cette compétence ?
Le contribuable bruxellois doit déjà avaler le financement avec ses impôts d'un abattoir mobile à l'usage des seuls musulmans pour la fête de l'Aïd, soit 225.000 euros pour 655 fidèles !!! 343 euros par mouton abattu, une aberration ! Dans la plupart des pays, cette immixtion, cette interférence de l'Etat dans l'organisation d'une fête religieuse serait inconcevable !
Alain Destexhe regrette que, dans la droite ligne communautariste qui est celle du PS bruxellois, le Ministre-Président se soit en plus excusé auprès des fidèles concernés pour un acte - les ratés d'une entreprise privée - qui ne constitue en aucun cas une mission de service public!
Il s'agit ici clairement, une fois de plus, de l'acceptation d'un accommodement raisonnable qui va pourtant à l’encontre de l'évolution des sociétés européennes qui sont de plus en plus concernées par le bien-être animal. La capitale de l’Europe se distingue. Les voix (électorales) de nos concitoyens musulmans pèsent apparemment bien plus lourd que la souffrance des pauvres moutons.
Renseignements complémentaires : Alain DESTEXHE (0475 96 06 70)Communiqué de presse
Rédigé à 16:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Avant chaque sommet européen, notre Premier ministre Charles Michel vient au Parlement pour en exposer les enjeux.
Lors de la réunion de ce matin en vue du Sommet de Bratislava, je lui ai fait part de mes inquiétudes concernant la poursuite de l’immigration illégale à travers la Méditerranée.
Si le flux de demandeurs d’asile est en baisse par rapport à l’année dernière, c’est tout de même 306.000 personnes qui ont franchi la Méditerranée depuis le début de l’année 2016 et le rythme a tendance à s’accélérer avec 13.000 personnes par exemple pendant la dernière semaine du mois d’août.
Or, ces réfugiés sont désormais surtout des migrants économiques qui proviennent en majorité du Nigeria, de Gambie, de Côte d’Ivoire, du Sénégal, etc. Des pays que nous considérons comme démocratiques et qui ne sont pas en guerre.
Pourtant, l’Union Européenne reste impuissante à assurer la sécurité de ses frontières extérieures. J’ai donc fait deux suggestions au Premier Ministre.
D’une part, que l’Union mène des campagnes d’information dans ces pays pour dissuader les candidats au départ et les informer qu’ils n’obtiendront pas de permis de séjour en Europe. Ces pays sont aussi de grands bénéficiaires d’aides européennes au développement et s’ils ne jouent pas le jeu de nous aider à contrôler les migrations ou s’ils refusent de réadmettre leurs nationaux, la coopération au développement devrait être suspendue.
D’autre part, l’Italie ne respecte pas les accords de Dublin qui l’oblige à traiter les demandes d’asile sur son territoire lorsqu’elle constitue le pays de première entrée des migrants. Elle préfère les laisser filer vers la France et l’Allemagne, ce qui n’est pas acceptable.
Les Eurobaromètres qui mesurent régulièrement l’opinion européenne montrent que dans 26 des 28 pays de l’Union, l’immigration est désormais la première préoccupation des citoyens et que c’est dans ce domaine qu’ils attendent le plus une action efficace de l’Europe : un domaine où cependant elle continue à échouer lamentablement.
Comment feindre dans ces conditions de s’étonner de la poussée de partis extrémistes? Si l’Europe veut retrouver une certaine crédibilité, elle doit d’abord avoir une politique migratoire efficace. Rappelons qu’une récente étude de IPSOS a montré que 60% des Belges pensent qu’il y a trop d’immigrés chez nous et 11% seulement (sic) pensent que la présence d’immigrés a eu un apport positif, au grand dam de nos multiculturalistes qui ne cessent d’affirmer que l’intégration est réussie.
Rédigé à 18:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Retrouvez mon passage dans l'émission "L'Interview" sur BX1 ce mardi 30 août ici.
Rédigé à 09:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
COMMUNIQUE DU SENATEUR ET DEPUTE BRUXELLOIS ALAIN DESTEXHE (MR)
Alain Destexhe demande que toute la lumière soit faite sur le rôle d’Amnesty International et des députés bruxellois Genot (Ecolo), Ikazban (PS) et El Khannouss (CdH) dans la libération d’Oussama Atar en 2010. Il demande que la Commission d’enquête sur les attentats diligente une investigation.
Oussama Atar, recherché par la police, est considéré un instigateur des attentats de Bruxelles et peut être de Paris. En 2010, il a bénéficié d’une campagne orchestrée par sa famille, avec le soutien d’Amnesty International et d’au moins trois députés bruxellois, Genot (Ecolo), Ikazban (PS) et El Khannouss (CdH) afin d’obtenir sa libération des prisons irakiennes pour raisons médicales. Les trois élus apparaissent notamment dans une vidéo édifiante de 20101 plaidant pour la libération « d’un citoyen belge ».
Aujourd’hui, il s’avère que le scénario le plus vraisemblable est une manipulation orchestrée par l’intéressé, sans doute avec l’aide de sa famille, pour obtenir sa libération. Les raisons médicales évoquées à l’époque(une tumeur du rein qui menaçait sa vie et nécessitait une opération (« dans les 15 jours » selon Amnesty)étaient très probablement erronées.
Ces élus et Amnesty ont donc pu contribuer à faire libérer un individu dangereux, déjà radicalisé, et qui avait été condamné pour avoir tenté de livrer des armes à des organisations terroristes islamistes (et non, comme le prétendaient à l’époque sa famille et son avocat, l’ex-député Ecolo Lurquin, parce que son passeport n’était pas en règle!). Pour rappel, l’organisation qui prendra par la suite le nom d’État islamique avait déjà commis des dizaines d’actes terroristes en Irak en 2003 et 2004.
La réaction hier d’Amnesty International est empreinte d’hypocrisie. Dans le contexte de l’époque et celui des prisons irakiennes, demander qu’il puisse être soigné pour une tumeur du rein revenait – évidemment – à ce qu’il soit libéré.
Au vu de ces éléments, Alain Destexhe souhaite que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui a pu avoir des conséquences sur la préparation des attentats de Bruxelles et de Paris. Il demande donc :
Que la commission d’enquête sur les attentats diligente une investigation sur les informations dont disposaient Amnesty International et les députés en question pour se lancer, au minimum de façon très imprudente, dans la libération d’un individu radicalisé (il écrira à ce sujet au Président de la Commission) ;
Qu’Amnesty International et les élus en question s’expliquent sur les informations dont ils disposaient. L'organisation de défense des droits de l'homme devra notamment se justifier des propos tenus dans son communiqué du 9 septembre 20102
Cette affaire est extrêmement grave et démontre, une fois encore, la naïveté, la légèreté, voire l’insouciance de certains face au terrorisme et à l’islamisme radical qui étaient déjà des phénomènes bien présents en 2010. Madame Genot est aujourd’hui cheffe de groupe Ecolo au Parlement bruxellois.
Rédigé à 12:26 | Lien permanent | Commentaires (0)
COMMUNIQUE DE PRESSE DU MOUVEMENT REFORMATEUR (MR)
« Les députés MR Françoise Bertieaux et Alain Destexhe sont profondément choqués des propos du Délégué général aux droits de l’enfant, Bernard De Vos, sur Bel RTL et demandent qu’il soit auditionné au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles dès la rentrée et que le Ministre-Président Rudy Demotte prenne position par rapport à ces déclarations »
« Je suis choquée par les propos de Monsieur De Vos qui reviennent à justifier l’injustifiable et excuser l’inexcusable. Ces propos sont inadmissibles en soi et, de plus, ils sortent des prérogatives de ce représentant d’une institution de la Fédération Wallonie-Bruxelles » a déclaré Madame Bertieaux, présidente du groupe MR au Parlement de la Fédération, suite à l’interview de la veille diffusée sur Bel-RTL dont il était « L’Invité ». Un constat partagé par Alain Destexhe qui s’était indigné, au-delà même du devoir de réserve qui incombe à sa fonction, de ses propos inadmissibles en soi.
Pour rappel, Bernard de Vos avait entre autres affirmé : « Je ne pense pas que l’on soit face à un problème de radicalisation mais plutôt à une série de situations individuelles qui explosent car les jeunes issus de l’immigration subissent une stigmatisation et victimisation importante ». Des propos plus que malvenus dans le contexte actuel.
Françoise Bertieaux et Alain Destexhe rappellent que les attentats de Nice visaient explicitement des enfants et que ceux-ci avaient le droit de vivre en sécurité, élément auquel le délégué général aux droits de l'enfant devrait être particulièrement sensible au vu de sa fonction.
Bien qu’étant placé sous l’autorité du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Bernard De Vos doit rendre des comptes au Parlement dans le cadre de l’exercice de son mandat.
Au vu de la teneur de ses propos qui alimentent la culture de l’excuse, participent à la victimisation de ces jeunes en minimisant et en justifiant leurs actes criminels, les députés Françoise Bertieaux et Alain Destexhe vont demander à la rentrée parlementaire que le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles auditionne le Délégué général aux droits de l’enfant. Ils demandent également que le Ministre-Président Rudy Demotte prenne clairement position sur ces déclarations et qu'il les condamne.
Rédigé à 17:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
Pendant l'été, la Belgique ne s'ennuie pas. A Charleroi, avec l'attaque à la machette de deux policières au cri de “Allahou akbar”, elle vient à nouveau d'être touchée par le terrorisme islamique. A Verviers, une ville déjà fortement ébranlée par l'islamisme radical, un jeune musulman en appelait au meurtre des chrétiens dans une vidéo diffusée sur le web la semaine dernière. Les problèmes auxquels les autorités sont confrontées dans la gestion de ces deux affaires illustrent les difficultés de l'Etat de droit face au radicalisme.
Le terroriste, un Algérien en séjour illégal en Belgique, connu des services de police pour des faits de délinquance, avait fait l'objet de deux ordres de quitter le territoire sans être incarcéré, “faute de place”.
Lire la suite "Islamisme: déni et victimisation en Belgique aussi (Figaro Vox)" »
Rédigé à 12:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
« Alain DESTEXHE dénonce fermement les propos inacceptables dans le contexte actuel tenus par Bernard de Vos, Délégué général aux droits de l’enfant, qui était « L’Invité » de Bel RTL ce matin et demande qu’il s’en tienne à l’avenir à son devoir de réserve »
Alors que la Belgique est à nouveau secouée par une actualité tragique après l’attaque à la machette de deux policières à Charleroi et la vidéo d’un jeune musulman qui en appelle au meurtre des chrétiens dans une vidéo diffusée sur Internet, Bernard de Vos ose encore tenir ouvertement des propos tels que : « Je ne pense pas que l’on soit face à un problème de radicalisation mais plutôt à une série de situations individuelles qui explosent car les jeunes issus de l’immigration subissent une stigmatisation et victimisation importante ».
L’ensemble des propos tenus s’inscrivent dans la droite lignée de ceux déjà dénoncés par Alain DESTEXHE lors d’une interpellation au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.[1]
Ses discours participent largement à une culture de l’excuse qui empêche la réflexion sur le processus de radicalisation. Après son appel dans son rapport annuel « à ne pas stigmatiser les jeunes partis » et à « valoriser la différence » car « le risque de traumatisme est grand pour le jeune de retour de Syrie », il évoque ici ces jeunes qui ont un « problème d’estime de soi », qui ont du mal à se « projeter dans l’avenir » et qui « connaissent des difficultés énormes ». Cela est largement faux si on analyse le profil de nombre de djihadistes. Selon lui, on ne prendrait pas suffisamment en compte le fait qu’il s’agit de « jeunes qui ont un souci mental ». Il condamne également dans son rapport annuel des mesures telles que la suspension des allocations familiales, des sanctions pénales ou l’enfermement au retour pour les djihadistes de retour de Syrie!
Il s’agit encore une fois de minimiser leurs actes criminels afin de les victimiser et de les ériger au rang de « malades » qu’il faudrait soigner. Peu importe que leurs intentions soient meurtrières et visent à l’anéantissement de nos sociétés, protégeons-les !
On retrouve par ailleurs l’expression d’une opinion politique, personnelle et par là, subjective, contraire au devoir de réserve imposé par son statut. Il évoque même « un projet de société devenu complètement fou » ! De même, selon lui les politiques sécuritaires ont eu « des résultats terriblement négatifs ». Des propos hallucinants pour un représentant d’une institution officielle.
Le Délégué général aux droits de l’enfant n’est pas un individu isolé qui dispose de la liberté de ses opinions, il doit s’en tenir à un droit de réserve qui implique de ne pas porter des jugements personnels, subjectifs et d’une violence symbolique inouïe.
Alain DESTEXHE tient donc à condamner fermement les propos tenus publiquement par Monsieur de Vos et demande au Parlement et au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles d’être particulièrement attentifs lors de la publication de son prochain rapport annuel à toute mention qui sortirait de ses prérogatives et de son devoir de réserve.
[1] L’interpellation est consultable en cliquant ici
Rédigé à 12:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Cliquez ici pour lire ma tribune sur LaLibre.be sur l'enseignement des maths en Fédération Wallonie-Bruxelles et les résultats (désastreux) des élèves.
Rédigé à 12:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
La tuerie d’Orlando marquera-t-elle un tournant dans la campagne électorale américaine? Face à l’attaque, les nominés des deux camps ont eu des réactions radicalement différentes.
Côté Donald Trump, une réaction très rapide et décidée sur Twitter dès que l’origine islamiste de l’attentat a été connue : "J’apprécie les félicitations pour avoir avoir eu raison sur le terrorisme islamiste radical mais je ne veux pas de félicitations ; je veux de la fermeté et de la vigilance. Nous devons être intelligents" ; suivie d’une autre, juste après la déclaration de Barack Obama, se demandant si le président allait finalement mentionner les mots « terrorisme islamique radical » et dans le cas contraire, l’appelant à démissionner.
De fait, dans son allocution à la suite de la fusillade, le président Obama, tout comme François Hollande lorsqu’il fait référence aux attentats de Paris ou de Bruxelles, a soigneusement évité le mot ‘islamiste’ qui fâche une certaine gauche et une partie du monde musulman, se contentant de dénoncer un “acte de terreur, un acte de haine”, sans plus de qualificatifs.
Côté Hillary Clinton, une réaction assez tardive avec un long post facebook très consensuel, mais ne dénonçant pas plus l’islamisme radical alors que l’Etat islamique avait déjà revendiqué l’attentat ! La candidate démocrate n’a sans doute pas lu Camus et sa célèbre phrase qu’on ne se lasse de répéter, tant elle s’impose dans ces circonstances : « Mal nommer les choses, c’est ajouter à la misère du monde ».
Dans leurs propos, vieille antienne, Obama et Clinton ont tous deux essayé de dévier le débat sur les armes à feu « que l’on peut acheter trop facilement aux Etats-Unis », mais il est peu probable que le peuple américain retienne cette explication de la tuerie et oublie son origine islamiste. Au contraire, dans la boîte de nuit gay où s’est produit l’attentat, les armes étaient interdites. Comme il l’a fait pour le Bataclan, Trump aura beau jeu d’arguer que si quelques personnes avaient été armées dans le club, il n’y aurait certainement pas eu autant de victimes!
Pour de nombreux Américains, le discours de Trump sur la nécessité de pouvoir se défendre et d’empêcher l’entrée des musulmans sur le territoire américain s’en trouvera validé. Même si le meurtrier n’est pas un immigré mais un enfant du pays qui est né et a grandi aux Etats-Unis, à l’instar des jeunes belges et français auteurs des attentats de Paris et de Bruxelles. Et il aura beau jeu de rappeler que l’Etat islamique a émergé sous la présidence actuelle qui n’a pas non plus été capable, avec l’aide d’une large coalition internationale, de l’anéantir.
La tragédie d’Orlando aura probablement comme conséquence de reléguer au second plan, presque comme dérisoires, les polémiques autour du candidat républicain sur la gestion de son “Université Trump” et sur le juge d’origine mexicaine qui enquête à ce sujet. A contrario, l’administration démocrate sera désormais celle qui n’aura pas réussi à empêcher un attentat majeur sur le sol américain. Et la gestion calamiteuse des courriels d’Hillary Clinton à partir de son domicile privé risque de souligner à quel point elle est peu crédible en matière de sécurité.
Il est donc probable que l’attentat crée un moment positif pour Donald Trump et que Hillary Clinton soit à la peine au cours des prochaines semaines. Reste à voir si cette dynamique sera suffisante pour faire élire le milliardaire de l’immobilier à la tête de la première puissance mondiale.
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Retrouvez mon passage dans l'émission "Les Experts" sur BX1 ce samedi en cliquant ici.
Rédigé à 14:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je tiens tout d’abord, en tant qu’initiateur de la proposition de rapport et porte-parole du Groupe ADLE, à saluer le travail de M. Cilevičs qui met brillamment l’accent sur les différentes facettes de l’antisémitisme, ainsi que sur les bonnes pratiques dégagées par certains Etats pour lutter contre celles-ci.
Le Groupe ADLE se réjouit de ce rapport spécifiquement dédié à l’antisémitisme qui peut prendre diverses formes. Ainsi, l’antisémitisme, aujourd’hui en Europe, a deux sources essentielles, plus ou moins prégnantes selon les zones géographiques. D’une part, l’antisémitisme dans sa forme la plus traditionnelle, tristement bien connu et porté par les mouvances d’extrême droite. D’autre part, il nous faut reconnaître l’existence d’un nouvel antisémitisme, issu d’une partie de la communauté musulmane.
En Belgique, une étude menée en 2013 a montré que 51 % des jeunes musulmans d’un panel interrogé étaient d’accord avec l’affirmation selon laquelle « les juifs fomentent les guerres et accusent les autres d’en être responsables » ; 51 % contre 7 % de la population générale de l’enquête. De même l’enquête montrait que 45 % estimaient que « les juifs contrôlent tout » et 35 % que « les juifs ont trop de poids en Belgique ».Cette mutation de l’antisémitisme doit donc à mon sens ne pas être négligée.
Le rapport a pour grande qualité de s’adresser à la fois à la prévention, au repérage, au signalement et à la condamnation de l’antisémitisme. Je suis ravi de constater que le seul aspect initialement négligé par ce rapport très riche, à savoir la dimension sécuritaire, a été intégré par des amendements à la présente résolution. Cela est essentiel pour impliquer la communauté juive dans la garantie de sa propre sécurité, ainsi que des lieux culturels, religieux et éducatifs menacés.
Par ailleurs, le rapport érige en infraction pénale la négation publique, la banalisation, la justification ou l’éloge de l’Holocauste, mais également des crimes de génocide et contre l’Humanité.
Je tiens, chers collègues, à attirer votre attention sur le risque d’une extension à l’infini du champ de la criminalisation de certains discours. Ainsi, il m’apparaît comme crucial de veiller à maintenir un équilibre entre la condamnation de certains propos inacceptables et la liberté d’expression, y compris au niveau des académies et des médias. J’aurais en définitive préféré que cette disposition s’en tienne aux propos liés à l’Holocauste – je déposerai tout à l’heure un amendement à ce sujet.
Aujourd’hui, à Bruxelles et en Europe, 70 ans après le génocide des juifs et la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est devenu, à nouveau, dangereux d’être juif. De sorte qu’un grand nombre de juifs veulent quitter l’Europe. Nous ne pouvons que constater un échec et nous devons être vigilants pour que les juifs, comme tous les autres citoyens, puissent avoir un avenir en Europe.
Rédigé à 18:00 dans International | Lien permanent | Commentaires (0)
L'arrestation récente de Mohamed Abrini à Bruxelles souligne, une fois encore, la grande bienveillance de la justice belge, à l'instar de la française, à l'égard de dangereux auteurs d'actes violents. La plupart des terroristes responsables des attentats de Bruxelles et de Paris avaient un casier judiciare plus que fourni. Une justice plus efficace aurait singulièrement compliqué leurs funestes projets.
Dans certains Etats américains s'applique la loi des trois coups (three strikes law) permettant ou contraignant les juges de prononcer des peines de prison à vie à l'encontre d'un prévenu condamné à un délit ou un crime pour la troisième fois. Combien faut-il en commettre en Europe pour être défintivement mis hors d'état de nuire? Mohamed Abrini, 31 ans, le troisième homme de l'aéroport de Bruxelles, «l'homme au chapeau», aurait à son actif 45 condamnations! Son complice, Ibrahim El-Bakraoui avait quant à lui été condamné en 2010 à 9 ans de prison pour avoir tiré sur des policiers à la kalachnikov. Aux États-Unis, cela lui aurait valu la perpétuité mais, dès 2015, il avait bénéficié d'une libération conditionnelle malgré l'avis défavorable de l'administration pénitentiaire.
Lire la suite "Belgique : le laxisme judiciaire favorise-t-il le terrorisme ? (Le Figaro)" »
Rédigé à 13:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Belgique est frappée à son tour par le terrorisme. Les Belges sont abattus, tristes et en colère mais pas surpris. Ce qui étonne, c’est plutôt que le pays ait si longtemps été épargné, à l’exception notable de l’attentat au musée juif de Bruxelles.
En effet, des réseaux belges ont été impliqués dans les grands attentats terroristes des 20 dernières années. Parmi les plus connus, citons l’assassinat du commandant Massoud en Afghanistan deux jours avant le 11 septembre 2001, les attentats de Madrid en 2004 et plus récemment la cellule de Verviers, l’attaque du Thalys et, bien sûr, les attentats de Paris. C’est une Belge convertie qui fut la première européenne à commettre un attentat-kamikaze en Irak en 2005. A Anvers s’est tenu l’année dernière le procès de 46 (!) membres de Sharia4Belgium, une organisation appelant à transformer la Belgique en un État islamique sous le régime de la charia. Rien que depuis le début de 2016, 60 nouveaux dossiers de terrorisme ont été mis à l’instruction! C’est dire l’ampleur du problème auquel les autorités sont désormais confrontées à cause, en partie, d’un aveuglement et d’une tolérance stupéfiante. Pendant 20 ans, la Belgique a (presque) eu tout faux.
D’abord, à partir de l’an 2000, les valves de l’immigration et du regroupement familial ont été largement ouvertes, bien davantage qu’en France ou qu’au Royaume-Uni, sans trop regarder qui rejoignait le territoire national. Des quartiers ghettos se sont constitués. A peu près tous les courants de l’islam se sont installés à Bruxelles, et la capitale de l’Europe est ainsi devenue avec Londres, la capitale de l’islamisme européen. Des dizaines de mosquées non reconnues opèrent sans aucun contrôle. L’asile a été accordé à de dangereux islamistes.
Pendant des années, les incidents se sont multipliés…sans réponse des autorités ou lorsque réaction il y avait, avec des sanctions symboliques. Des prêches radicaux dans des mosquées, des enseignants portant atteinte aux droits des femmes, des jeunes non-musulmans ostracisés dans des écoles publiques devenues quasiment 100% musulmanes, des refus de suivre le programme scolaire, un antisémitisme terrifiant,… Les incidents, dérives, atteintes aux libertés et aux droits ont été niés, minimisés, relativisés, toujours mis sur le compte d’égarements individuels sans voir qu’il s’agissait d’une véritable lame de fond.
A partir d’un certain degré d’immigration, le communautarisme devient inévitable. Et ce dernier constitue le terreau du radicalisme et du terrorisme. Car oui, les terroristes sont presque tous désormais des enfants du pays. La nationalité belge a été bradée, accordée sur un simple constat de trois ans de résidence. Une classe d’élus redevables à leur communauté d’origine s’est ainsi créée. En région bruxelloise, le vote des Belges d’origine étrangère constitue désormais un enjeu électoral majeur. Certains élus font le grand écart permanent entre les valeurs européennes et les mœurs ou la politique de leur pays d'origine.
Cet ensemble de facteurs a créé un climat favorable au développement de courants toujours plus radicaux et, dans sa réaction, l’État (de droit) a toujours eu une longueur de retard. D’autant plus que les débats de fond ont été étouffés. A commencer par la plupart des médias belges qui, du haut de leur tour de guet, préféraient chasser le « dérapage » ou mettre davantage l’accent sur le risque d’amalgame ou de stigmatisation plutôt que sur l’atteinte insupportable à nos valeurs et libertés que constituait l’incident lui-même.
Le gouvernement de Charles Michel tente courageusement de redresser la barre mais il est bien tard et dans un pays fédéral où des compétences importantes sont aux mains des régions (l’enseignement, l’intégration, les cultes pour n’en citer que quelques-unes en lien avec la radicalisation), il est loin de disposer de tous les leviers pour agir. Certes, le défi terroriste concerne toute l’Europe, mais chacun le voit, en Belgique, qualifiée par CNN de capitale logistique de l’État islamique, le problème est plus profond qu'ailleurs. Après le temps du deuil, l’enjeu sera désormais de savoir si, collectivement, la Belgique va, enfin, ouvrir les yeux et réagir.
Rédigé à 11:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
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